lundi 16 novembre 2009

Le dernier pour la route

Hier soir - enfin... tout à l'heure en fait (sourire) - je suis allée à nouveau au cinéma. Après avoir délaissé les salles de cinéma pendant quelques mois, j'ai retrouvé un grand plaisir à y retourner.

Cette fois, je suis allée voir "Le dernier pour la route", un film de Philippe Godeau, réalisé d'après le livre de Hervé Chabalier qui a lui même vécu l'alcoolisme et qui s'en est sorti.

L'histoire :
Hervé (François Cluzet) patron d'une agence de presse décide d'en finir avec l'alcool. Loin de tout et grâce aux autres, il parvient à combattre sa dépendance, en repartant vers une nouvelle vie... ( cinefilm, )

J'ai aussi beaucoup aimé ce film, malgré certaines critiques un peu sévères.

A la fin de la projection, deux anciens dépendants à l'alcool, de l'association "Vie libre", et maintenant guéris, sont venus parler de leur histoire.
Merci à eux pour leur témoignage très intéressant, émouvant et instructif.


9 commentaires:

  1. Ah, cette maladie qui frappe tant de gens me laisse toujours un arrière-goût de tristesse et d'amertume, puisqu'un bon nombre de mes plus grands amis en ont été victimes... Et plusieurs d'entre eux ne parviennent pas à s'en sortir.

    C'est merveilleux que ces deux anciens dépendants à l'alcool aient eu le courage de leurs convictions et qu'ils soient venus parler de leur histoire à la fin du film, mais je ne sais vraiment pas si on peut "guérir" de cette maladie... Ici, au Canada, ces gens s'appellent eux-mêmes "Recovering Alcoholics" - alcooliques en voie de guérison -...
    Enfin, une rémission peut durer toute une vie, pas vrai?

    Merci d'assister à de si belles projections ces jours-ci, Françoise, et d'en partager si généreusement tes observations avec nous tous! Comme je l'ai déjà mentionné, j'aurai probablement l'occasion de voir ce chef-d'oeuvre en DVD dans un ou deux ans... ;)

    Je te fais de gros POUTOUX, chère Françoise (un mot nouveau que m'a montré Lyse... Des poutoux... J'adore!)

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  2. *** Coucou Françoise ! ***

    C'est un film que je serais allée voir si j'avais pu ! Ce doit être un film fort qui parle de la dépendance !
    Je crois que ce film est l'adaptation du roman homonyme de Hervé Chabalier qui a lui même vécu l'alcoolisme et qui s'en est sorti.

    *** Bon lundi à toi et GROS BISOUS !!! ***

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  3. @Oui, Rosie, leur témoignage était vraiment intéressant. Et en effet, ils se disent toujours "en sursis" malgré tout, jamais à l'abri d'une éventuelle rechute, car c'est avant tout une maladie.
    Si tu adores les poutoux, alors en voici encore plein pour toi, ma Rosie. Passe une belle journée, et merci pour ton commentaire.

    @Nancy, tu as raison de le spécifier, d'ailleurs, je viens de le rajouter ;-)
    Je te fais de gros bisous.
    Passe une belle journée, toi aussi.

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  4. Ce film doit être intéressant .. je me promets d'aller le voir. Pour avoir cotoyer des personnes alcooligues, certaines veulent s'en sortir d'autres non et n'acceptent aucune aide. Cette une sale maladie, quel courage il leur faut .. et rester à l'abri encore plus !!!
    Merci Françoise de nous avoir livré ce document...
    Bonne journée ... bisous.

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  5. Bonjour, Françoise.
    Et merci beaucoup pour ce billet.
    Je connaissais ...
    Bonne jornée.
    Et merci pour tout.
    Je t'embrasse.

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  6. Je ne suis pas allée voir ce film, mais lorsque j'étais mariée, avec mon ex qui est un élu, nous sommes allés voir une expo faite par dans anciens alcooliques, cela m'a beaucoup touchée, personne n'est à l'abri de ce fléau.

    Merci chère Françoise.

    Gros bisous du Pas de Calais.

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  7. Bonsoir Françoise
    "boire un petit coup s'est agréable "
    comme nous dit la chanson, mais en abuser régulièrement peu avoir des conséquences graves sur la santé et sur la famille.Je ne suis pas allé voir le film. Je connais des personnes alcoolique qui essayent de s'en sortir et se n'est pas facile, il faut beaucoup de volonté et surtout se faire aider.
    Malheureusement beaucoup de jeunes en mal de vivre sombre dans l'alcool.
    Merci Françoise pour ce billet.
    Je te souhaite une agréable semaine
    Amitiés Yves

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  8. Françoise, d’abord merci d’avoir rédigé cette Note.
    Plus on en parle et plus cette maladie sera mieux comprise et mieux passera aussi les messages d’espoir
    Cluzet raconte cela très bien, et il sait de quoi il parle. Je te propose un lien très intéressant :
    http://www.france-info.com/chroniques-culture-et-medias-2009-09-22-francois-cluzet-pour-le-dernier-pour-la-route-346094-81-336.html
    J’ai bien aimé : « C’est un film sur la renaissance, sur la Nouvelle vie »
    Des mots que je connais bien et que j’essaye de faire partager.
    Je t’embrasse, j’aime bien venir chez toi.

    PS : A ne pas rater un autre film, « Un singe sur le dos » sur Arte, il est rediffusé ce vendredi.

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  9. Merci Emiliane, Herbert, Laudith, Yves et Louis-Paul, pour tous vos commentaires si riches et si intéressants.

    Je vous embrasse très fort moi aussi, et vous souhaite une douce nuit.


    PS : Louis-Paul, merci à toi pour le lien. Et confidence pour confidence : j'aime bien aussi aller chez toi ;-)

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j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne