jeudi 28 janvier 2010

Une aile qui frôle

Une aile qui frôle
Une heure qui passe
Une fleur s’éteint
L’autre s’allume

Tant de choses
Soulevées par le vent
D’une heure qui passe
D’une aile qui frôle

Un petit bout d’heure
Un court bruit d’aile
Un peu de poussière
La nôtre ou la leur ?

Un brin de musique
Un brin de silence
Une aile qui frôle
Une aile qui passe

Max-Pol Fouchet

11 commentaires:

  1. J'aime bien ce petit poème, je ne m'imaginais pas Max-Pol Fouchet en poète comme quoi, je ne le voyais qu'en journaliste.
    Merci à Toi Françoise de me le faire découvrir.. Bonne journée et bisous.

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  2. Bonjour, Françoise.

    trsitesse en légereté et tendresse.
    comme un accent circonflexe.

    Merci beaucoup.
    .Bonne journée.

    Je t'embrasse

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  3. Merci à vous trois. Je suis contente que ce poème vous plaise.
    Passez un bon week-end, et avant tout, une douce nuit.
    Je vous embrasse.

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  4. Je découvre Max-Pol Fouchet le poète et j'aime bien cette facette...

    Merci d'avoir partagé ce beau poème avec nous.

    Je t'embrasse très fort Françoise.

    Bon week-end.

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  5. Toujours sûr de trouver de beaux Mots ici Françoise.

    Un brin de musique
    Un brin de silence

    J'aime bien ce poème, il résume cette semaine particulière, je pourrais rajouter...

    un brin de bleu.

    Je t'embrasse.

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  6. Bonsoir Françoise,

    Tiens certains(es) se sont fait la même réflexion que moi à la lecture de ce court mais fort beau poème, j'ignorais que Max-Pol Fouchet avait l'âme aussi poétique. ;-) (Je ne connaissais pas).

    Merci Françoise, j'ai appris ce soir, grâce à toi, en venant sur ton blog ;-)

    Bises et très bon week-end. Do ;-)

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  7. *** Coucou Françoise ! :o) ***

    Très joli poème de Max-Pol Fouchet !!!! Je l'ai lu deux fois tellement il me touche !
    Merci à toi Françoise et bon week-end ! :o)

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  8. Bonjour et encore merci pour tes mots. Mon autre blog est ici
    http://lafrance-france.blogspot.com/
    je vais l'ouvrir et on verra bien. Comment vas tu?
    Je t'embrasse et bon samedi

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  9. Bonjour Françoise
    Très joli ce petit poème:si léger et plein de tendresse.
    Je te souhaite un très bon week- end.
    Merci pour ton passage chez moi
    Amitié
    Yves.

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  10. @Merci à toi, Laudith.
    Je t'embrasse très fort aussi.

    @Oui, Louis-Paul, il résume cette semaine particulière, ainsi que ces deux derniers mois.
    Un brin de bleu, oui.
    Merci à toi. Je t'embrasse.

    @Très bon week-end à toi, Marouscka.
    Bises à toi aussi.

    @Deux fois, oui, il le mérite.
    Bon week-end à toi, Nancy.
    Gros bisous.

    @J'irai visiter ton autre blog, France, en espérant que tu n'auras pas d'autre souci. Je vais mieux. Merci.
    Gros bisous et bon week-end.

    @Très bon week-end à toi aussi, Yves. Amitiés.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne