vendredi 12 février 2010

La prochaine fois...

La prochaine fois que je viendrai au monde ici je transcrirai chaque minute dès le début. Je n'en consommerai pas une seule sans réfléchir d'abord, et le cas échéant j'arrêterai le temps afin qu'il attende ma décision. Je choisirai les jours de calme, le travail, les nuits ardentes, les proches les plus sages, mes amours les plus belles et les plus fidèles. Avant la scène de l'amour, pendant et après, ni mon partenaire ni moi-même ne devrons nous sentir étrangers. Jamais, si la vie dépérit et avec elle toutes les choses, je ne me dirai que demain il sera trop tard.

Pentti Holappa
(Les mots longs)

10 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.

    Je lis avec un grand interêt...

    Suffit-il de croire à ce que l'on écrit ou, au contraire ce à quoi l'on croit ?
    Il faudrais que je me dépêche de décider...
    Merci beaucoup.
    Bonne journée
    Je t'embrasse.

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  2. Oui, la prochaine fois...je ferais comme P.Holappa!
    Excellent Week-end souriant!
    Gros bisous Françoise.

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  3. Bonjour tu es debout! Je me suis levée bien tôt ce matin donc j'en profite pour venir te dire bonjour.
    Passe une belle journée

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  4. Merci à vous trois pour vos commentaires.

    @Oui, Herbert, dépêche toi de te décider...
    @Oui, fais comme Holappa, Jaca ! Sourire à toi aussi.
    @France, je me suis levée plus tard que toi ce matin. Le samedi, c'est grasse matinée... ;-)

    Bon dimanche à vous, et de très gros bisous.

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  5. Bonjour Françoise
    C'est un extrait tés intéressant, et Je suis d'accord avec l'analyse d'Herbert: il faut se dépêcher de décider.
    Quelle est ton analyse sur le sujet ?
    bon dimanche....
    ***bisous***
    Yves

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  6. Yves, je ne retiens surtout de ces lignes que celle-ci : "Jamais ... je ne me dirai que demain il sera trop tard..."
    Merci à toi pour tes mots, et bonne fin de dimanche.
    Bisous à toi.

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  7. Il faudrait pouvoir vivre 2 vies. 1 première pour essayer, tester, se trompe et en tirer les conclusions, et une deuxième pour vivre pleinement, riche de tout l'enseignement de la première.

    Bisous Francoise!

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  8. Ce serait bien, en effet, Barbara. Mais qui sait ? Peut-être avons-nous plusieurs vies ? L'important serait de se rappeler des erreurs faites lors des précédentes pour arriver à en vivre une pleinement satisfaisante. On peut rêver... ;-)
    Gros bisous à toi aussi, Barbara.

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  9. Belle journée à toi aussi, France !
    Bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne