dimanche 21 février 2010

Légèreté de l'oiseau

Légèreté de l'oiseau qui n'a pas besoin pour chanter de posséder la forêt, pas même un seul arbre.

Christian Bobin


Cet oiseau est une sitelle (photo trouvée sur le net)

7 commentaires:

  1. re-moi;je me réveille comateuse et chauffage en panne!!!j'ai répondu à ton commentaire;à la suite....je ne sais si c'est bien?merci pour le doux frolement de l'oiseau;tellement poétique;et les cailloux;un bonheur pour mes mains de les caresser....cécile.

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  2. Oui, Cécile, c'est bien (sourire).
    Merci à toi de tes mots déposés ici.
    Je te souhaite une belle journée.
    Et je t'embrasse.

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  3. Bonjour, Françoise.
    A l'évidence, c'est oiseau est si beau que même la forêt en serait jalouse...
    Bonne semaine.
    Merci beaucoup.
    Je t'embrasse.

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  4. Bonjour
    Oui cet oiseau est magnifique ses couleurs me laisse sans voix il est si beau si haut merci pour ce partage

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  5. Oui, il est magnifique cet oiseau, cette petite sitelle. Si je connais son nom, c'est grâce à mon frère... Il aimait beaucoup les oiseaux, et pouvait dire de quel oiseau il s'agissait rien qu'en écoutant son chant.
    Bonne soirée à vous, et de gros bisous.

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  6. Sitelle est ton désir...
    Ad'a

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne