jeudi 25 février 2010

L'incompréhensible...

L'incompréhensible, en fait, c'est la vie. Rien d'autre. Et qui parfois, prend forme en des êtres humains, et s'élance dans les airs comme des volées d'oiseaux, pour tout obscurcir. L'incompréhensible c'est le miracle. Le monde insondable est celui des miracles et de la magie, alors que celui qu'on comprend n'est qu'étonnant, sans plus.
Avancer dans le domaine de la connaissance, c'est s'éloigner du merveilleux.

Thomas Bernhard


C'est vrai, pourquoi vouloir toujours tout comprendre, tout expliquer, tout analyser, tout rationaliser même ?
Pourquoi ne pas laisser un peu plus de place au mystère ?
Arrêter un instant de raisonner et juste regarder, ressentir et s'émerveiller... ne serait-ce pas mieux, parfois ?...

12 commentaires:

  1. " pourquoi vouloir toujours tout comprendre",
    Pour compliquer notre vie...

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  2. Bonjour, Françoise.
    Quand j'écoute la complainte de ce violon, je ne cherche pas à comprendre...
    Il en va ainsi pour bien d'aures choses de la vie...
    Mais je cherche à partager.

    Merci beaucoup.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  3. Enfin !
    Enfin quelqu'un qui me rejoins, quelqu'un qui met en mot mes ressentis profonds, qui vibre aux nuages tout en nous offrant la douceur d'un violon, qui a compris tout simplement.
    Encore un grand et très sincère merci ma belle et tendre.
    Que cette journée te soit douce.

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  4. Tu as plus que raison, si j'en étais resté à essayer de comprendre, je ne serais sans doute pas là à t'écrire. Tu vois de quoi je veux parler n'est ce pas.

    Je t'embrasse bien fort.

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  5. Le schizophrène face au mur ne comprend rien, heureusement pour lui !
    Il ne cherche pas, il a trouvé.
    Si le monde était un peu plus schizo, il y aurait moins de bruit, moins de films. Sans tomber dans la jungle... en fait, pourquoi pas ?
    Belle réflexion Françoise.

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  6. Au titre, je pensais que c'était du Bobin... Je ne connaissais pas cet auteur, merci Françoise pour ces jolis mots !

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  7. Bonjour Françoise
    Il es vrai qu'il y a beaucoup incompréhension dans ce monde.
    Quand j'étais jeune militaire le chef me disais " chercher à comprendre ,c'est désobéir".
    J'ai donc désobéi!!!!!!!
    Je venais de comprendre incompréhensibilité de la bêtise humaine!!!!!!! heureusement cela à bien changer!!!!!.
    Bon dimanche
    *****bisous***
    Yves

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  8. @Tu as raison, Disa, c'est pour compliquer notre vie... ;-)

    @J'approuve tes paroles, Herbert. Merci à toi.
    Je t'embrasse.

    @Oui, Fanzesca, et je pense que nous ressentons les choses un peu de la même façon, toutes deux.
    Gros bisous à toi.

    @Louis-Paul, oui, je vois de quoi tu veux parler. Enfin, je pense...
    Bonne fin de dimanche à toi. A demain, pour le défifoto.
    Je t'embrasse bien fort aussi.

    @Merci à toi aussi, pour cette belle réflexion, Karl.
    Belle fin de soirée à toi.

    @C'est vrai que cela aurait pu être du Bobin, Jo... sourire

    @Merci pour cette anecdote que tu nous livres, Yves.
    Bonne fin de dimanche à toi.
    Bises à toi aussi.

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  9. un coucou, désolé de ne pas passer plus souvent...
    amicalement
    ;-D

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  10. Il n'y a aucune obligation, Doume ;-)
    Bonne semaine à toi !
    et merci pour ton coucou :-)

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  11. je passe te dire un petit bonjour je pense que tu es occupée donc à bientôt

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  12. Oui, ma France, bien occupée, beaucoup de travail, ces jours.
    Merci à toi, et de gros bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne