C'est fou comme la voix seule peut dire d'une personne qu'on aime - de sa tristesse, de sa fatigue, de sa fragilité, de son intensité de vivre, de sa joie.
Sans les gestes, c'est la pudeur qui disparaît, la transparence qui s'installe.
Philippe Delerm
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
JE T'ECRIVAIS EN MEME TEMPS;ET VOOILA; CES MOTS-LA;QUE TU VIENS D'ECRIRE;BEN,C'EST TOUT A FAIT CA...DONC;SANS LE SAVOIR;A CET INSTANT PRECIS;DES MOTS SE RENCONTRAIENT.....C'EST TRES BEAU..LE JOUR SE LEVE;JE TE VEUX UNE TRES BELLE JOURNEE;MALGRE TOUT....cécile,mélancolique...
RépondreSupprimerMERCI,
RépondreSupprimerpour ce partage,
j'apprécie.........
Bonne journée et a bientot
claire
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerJe partage tout.
Je n'ai rien à ajouter.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Que notre langue est belle, Françoise, et ce, peu importe où nous habitons.
RépondreSupprimerMerci de partager, ma biche!
Je t'embrasse tendrement.
Bonsoir Françoise,
RépondreSupprimerje suis entièrement d'accord avec ces pensées.
PS: Je t'avais envoyé une carte pour ta Fête, elle m'est revenue, j'en suis désolée car j'y avais pensé, sache le!
à l'occasion peux tu me redonner ton adresse? je te fais un gros bisou
Chantal
@Oui, les mots se rencontraient, Cécile.
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, et bon week-end, avec le soleil, j'espère.
Gros bisous.
@Merci à toi, Claire. Il m'a été bien agréable d'aller me promener chez toi. A bientôt.
@Et bien, tout est pour le mieux, Herbert.
Bonne soirée à toi, et bon week-end.
Je t'embrasse.
@Merci de tes mots laissés ici et là, ma Rosie.
Je t'embrasse très fort, moi aussi.
@Ce n'est pas grave, Chantal, c'est le geste qui compte. Merci.
Je te fais passer mon adresse.
Gros bisou à toi aussi, et bon week-end.
Bonsoir Françoise j'espére que tu vas bien. je voulais te dire que Florian est mon fils et c'est le grand ami d'herbert. Je te souhaite une belle soirée
RépondreSupprimerOui, France, je le sais bien que Florian est ton fils :-)
RépondreSupprimerBelle soirée à toi aussi, et bon week-end. Gros bisous.
La voix, tout comme le regard disent tant à ceux qui savent être attentifs.
RépondreSupprimerUne belle pensée encore.
Je t'embrasse fort Françoie, en cette fin de semaine que je te souhaite si douce.
Bonjour Françoise
RépondreSupprimerC'est un très beau texte de Philippe Delerme
Merci pour le partage
Bon dimanche
****bisous****
Yves
Coucou Françoise, communauté de pensée, j'ai failli choisir cette phrase de Philippe Delerm pour mon dernier billet, puis mon humeur du jour m'a fait opter pour celle que j'ai mise finalement.
RépondreSupprimerQue c'est vrai que la voix est révélatrice lorsque l'on connaît les gens.
Bonne fin de week-end. Je t'embrasse.
on en a tous plein ces cahiers,ou plutot ses oreilles,ces voix graves,douces,posées berçant vos anciens sommeils,voix d'une mere reposante consolante,qui conduit aux reves...voix sinceres sans masques ni filtres,sensibilités percutantes,dociles une impression tactile accompagnée de certaines paroles,la voix est bien une belle compagne de vie,savoir l'ecouter et la mettre a sa juste portée,en est une de ces plus belle reconnaissance a lui vouer.
RépondreSupprimerbelle soirée Françoise,
bises
Esquisse
@Merci Fanzesca. Bonne fin de soirée à toi, et bon week-end, ma belle.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort aussi.
@Oui, Yves, c'est un très beau texte.
Tant mieux s'il te plait.
Bisous à toi aussi.
@"Communauté de pensée", j'aime bien cette expression... sourire. Je vais aller lire, alors, celle que tu as mise, toi, Calliprune.
Bonne soirée à toi.
Je t'embrasse.
@Oui, Esquisse, tu as tout à fait raison, et j'aime la manière dont tu en parles, toujours très riche et colorée.
Belle soirée à toi aussi.
Bisous.
Elle est si précieuse que je n'ai pas donné la mienne dimanche dernier.
RépondreSupprimerC'est mal, hein?! :-)
Je t'embrasse.
Je dois avouer... que moi non plus... ;-)
RépondreSupprimerBelle journée à toi, Rom.
Je t'embrasse aussi.