Lamartine
lundi 10 mai 2010
Donne un miroir à la vie
Fais comme moi : donne un miroir à la vie. Donne une heure à l'enregistrement de tes impressions, à l'examen silencieux de ta conscience.... Il est doux de fixer ces joies qui nous échappent ou ces larmes qui tombent de nos yeux, pour les retrouver quelques années après et pour se dire : Voilà donc de quoi j'ai été heureux ! Voilà donc de quoi j'ai pleuré ! Cela apprend l'instabilité des sentiments et des choses...
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
bonjour Françoise,j'adore et j'adhere a cette pensée...j'aime bien refaire naitre ses pages de nostalgies que chacuns cultivent protegent a sa façon..cette idée de miroir,sorte de reflet que l'on se projete quand les jours prennent de l'age,et que le devoir de garder devient besoin de se souvenir des traces laissées sur nos propres cahiers....
RépondreSupprimerBelle pensées,belle journée Françoise
Bises
Esquisse
Tout simplement magnifique, ce texte, ma douce et tendre Françoise, tout comme toi d'ailleur...
RépondreSupprimerUn petit clin d'oeil en passant pour te remercier d'être venue me rendre visite et te dire que je te lis toujours, bien que je n'aie pas le temps de laisser mon grian de sel ces jours-ci.
Je t'embrasse bien fort, ma chérie, et m'en vais répéter dans quelques heures. Mais dans quelle galère me suis-je embarquée, bon sang? :-0
J'ajouterais... et c'est le sel de la vie. BISOUS.
RépondreSupprimerj'aime beaucoup cet ecrit là ! juste , beau et touchant ! plein de vérité !! merci pour la qualité de ce lieu ! belle soirée Françoise !
RépondreSupprimer@Tes commentaire sont toujours très riches, Esquisse, tout comme les textes que tu écris et mets sur ton blog. Merci à toi.
RépondreSupprimerPasse une belle journée. Bises.
@Rosie, mais dans une belle galère ! (sourire)
Je t'embrasse fort, ma belle. Je pense à toi, à vous.
@Oui, tu as raison de l'ajouter, Marité.
Bisous à toi aussi.
@Jerry, merci à toi, pour ta visite et tes mots toujours aussi dynamiques !
Bonne journée !