Le troisième homme
Le billet de ce soir ne vous parlera peut-être pas, j'en suis désolée, mais... il me parle tellement à moi... et je me fais plaisir en le mettant...
Lorsque j'avais 16 ans environ, Jean, mon frère (qui en avait 19), m'emmenait parfois au cinéma avec lui (j'étais fière de sortir avec mon grand frère). Et entre autres, il m'avait emmenée voir "Le troisième homme", un film policier de 1949 qui repassait dans un CNP de Lyon. Si vous voulez lire l'intrigue, c'est ici --> Le troisième homme
Le film repose beaucoup sur la présence d'Orson Welles (je crois bien que j'en étais amoureuse à l'époque... ;-)) "En un plan et un regard (le formidable plan du porche), il s’accapare le film et le laisse pantelant une fois les talons tournés" et sur un air de cithare "L'histoire d'amour entre le film et son public naît de quelques notes de musique" (que vous entendez sur l'extrait).
Avant-hier, à la télévision, pendant un tout autre film, j'ai entendu cet air de cithare et j'ai tout de suite repensé à ce film et au temps où j'étais allée le voir avec mon frère... Ce film m'avait beaucoup marquée, et je crois bien que si je le revoyais maintenant, je serais tout autant émue, même sûrement davantage...
Je vous mets donc cet extrait, Orson Welles apparaissant sous le porche, et cette musique...
Souvenir et émotion...
Pour écouter la musique en entier :
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ce billet du soir,
RépondreSupprimerFRANCOISE ne te poses pas la question de savoir s'il nous parle, il évoque l'un de des souvenirs heureux,alors nous partageons,et il nous parle, car on aime tu soies dans des moments de paix
merci de partager cela.
herbert a raison "il convient d'être attentif aux autres, qui souvent sont le miroir de soi"
Merci FRANCOISE pour ce partage
Merci HERBERT pour cette pensée.
B'ZOU à tous
(sourire)
RépondreSupprimerMerci pour tes mots, Marie.
Bonne nuit à toi, et gros bisous.
A demain.
Mais il faut se faire plaisir sur son propre blogue, ma belle Françoise, car quand on y parvient, on arrive à éblouir la vie de tous ceux et celles qui nous lisent!
RépondreSupprimerTu es un soleil virtuel qui réchauffe les moindres recoins de mon coeur!
Merci pour ce merveilleux souvenir, ma belle amie! Même si je ne me rappelle pas vraiment du film, j'en ai toujours aimé la musique enivrante que mon papa sifflotait à coeur de jour!
Je t'embrasse bien tendrement et bien que je te rende régulièrement visite, je n'ai pas beaucoup de temps ces jours-ci pour semer mes petits grains de sel... Me suis embarquée dans les galères des diablotins dansants!... :-o
Bonjour, Françoise
RépondreSupprimerJ'ai vu souvent ce film.
Et j'ai en tête certes la musique qui traduit tant, mais aussi cette scène tournée dans la grande roue du Prater de Vienne, ville que je connais tant.
C'est moi qui te remercie, Marie.
Et je te remercie aussi, Francoise.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Bonsoir ...
RépondreSupprimerIl est parfois si doux d'aller chercher des souvenirs si agréable.... Et surtout de nous les faire partager ..
merci à toi pour ce délicieux moment ...
@Merci ma chère Rosie de tes mots si chaleureux !
RépondreSupprimerTu as bien raison de t'être embarquée dans ces galères, tu es rayonnante et débordante de bonheur. C'est ce qui compte avant tout.
Je t'embrasse bien fort moi aussi, Rosie.
@Herbert, j'en étais sûre que tu connaissais ce film, et si tu l'as vu plusieurs fois, c'est que tu l'as apprécié toi aussi.
Tu t'es donc promené en cet endroit, en plus ?
Je te souhaite un bon week-end, et t'embrasse bien fort.
@Dragonfly, merci à toi pour ta visite et tes mots déposés ici et là.
Je te souhaite également un très bon week-end.
Gros bisous à toi.
Je me souviens, curieusement plus de la musique du Troisième Homme, que du film par lui-même. Elle est très émouvante et me met à chaque fois dans un état mélancolique sans savoir pourquoi, exactement. Et pourtant, je continue à aimer et air sans chercher à élucider ce mystère.
RépondreSupprimerMerci de l'avoir fait écouter, une fois de plus.
Roger
Merci à toi, Roger, pour tes mots posés ici et là.
RépondreSupprimerMoi, j'ai trouvé la raison de cette émotion qui me traverse chaque fois que je l'écoute. Peut-être trouveras-tu la tienne, toi aussi, un jour.
Bonne fin de dimanche à toi.
je suis en retard alors un simple bonjour
RépondreSupprimerMoi, je te souhaite une bonne fin de soirée, Sandra ;-)
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