Le 15 décembre 2009, en pensant à mon frère Jean, je mettais un poème de Julos Beaucarne.
Je ne connaissais pas cet écrivain, mais par hasard, j'étais donc tombée sur ce poème, et j'avais eu un véritable coup de coeur pour ses mots. J'ignorais alors que mon frère l'aimait lui aussi beaucoup... comme quoi...
Julos Beaucarne n'est pas seulement un écrivain, mais un véritable artiste, puisqu'il est également conteur, poète, comédien, chanteur, sculpteur. Si vous voulez en savoir plus sur lui, cliquez ici --> Julos Beaucarne
Ma soeur s'est procuré l'un de ses recueils et me l'a prêté. Je suis en train de le lire et ses mots me touchent. Aussi, j'ai envie de les partager avec vous. Je mettrai donc régulièrement quelques-uns de ses textes ou extraits sur mon blog.
En voici un premier :
C'était le chanteur du silence
des milliers de personnes venaient se taire avec lui dans d'immenses salles et sortaient deux heures après pénétrées de son silence
le chanteur silencieux leur avait tellement parlé tellement dit en ne disant rien qu'à la sortie de ce grand spectacle et en fut-il de plus grand les spectateurs éclatèrent de joie et s'embrassèrent le chanteur vint alors signer ses disques où ce n'était sur chaque face qu'un enregistrement de 5000 personnes qui se taisaient ensemble face au chanteur qui se taisait encore plus fort peut-on se taire davantage que se taire et on entendait en stéréophonie le va-et-vient du silence la communion silencieuse entre le chanteur et les 5000 personnes de son public le va-et-vient du silence dans le spectre duquel se cachent toutes les musiques
Julos Beaucarne
Mon terroir, c'est les galaxies
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerJe connais bien cet artiste...
Quelle bonne idée, de penser à ce qu'il a écrit...
Et meici beaucoup pour l'extrait.
Bon dimanche.
Je t'embrasse.
Merci Françoise pour le lien, je vais aller le découvrir un peu plus. J'avais mis sur mon blog il y a quelque temps un poème de lui sur LES AMIS. Magnifique.
RépondreSupprimerBonne semaine.
Je suis contente, Herbert et Calliprune, que vous appréciez ce poète. J'aime vraiment beaucoup ses mots. Merci à vous.
RépondreSupprimerJe vous souhaite une douce nuit.
Et je vous embrasse bien fort.
j'ai suivi ton lien, tout lu et revient avec quelques phrases qui me parlent.
RépondreSupprimer"(...)Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. »
Je ne connaissais pas du tout, merci Françoise.
Bonjour
RépondreSupprimerici la conciergerie de la tour de babel ! Je vais mettre un lien vers vous sur le forum de Julos (http://julos.les-forums.com/forum/3/le-forum-de-julos/)
car :
"6 milliards de gens conscients, ensemble changent le cours du temps"...
le babel
@Louis-Paul, je suis alors heureuse de te l'avoir fait découvrir !
RépondreSupprimerBonne fin de dimanche à toi.
Grosses bises.
@Bonsoir le babe. C'est très gentil à vous, merci.
Et me voici membre du forum de Julos ! :-)