vendredi 1 octobre 2010

La nuit, je mens - Alain Bashung


Les paroles --> ici

7 commentaires:

  1. Françoise, tu sais que nous partageons un goût particulier pour cet artiste, cette chanson est une de celles que je préfère (en fait, elles me parlent toutes), je t'embrasse fort.

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  2. Oui, je sais, Kat (sourire)
    Alain Bashung... j'ai toujours regretté de ne pas être allée à l'un de ses concerts... mais bon...
    Bonne soirée à toi, douce Kat.
    Je t'embrasse fort moi aussi.

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  3. Très belle chanson d'un artiste que j'admire et aime beaucoup. Dans le documentaire de 52 ' que je réalise actuellement pour la TV sur le thème de la maladie d'Alzheimer, une de ses chansons est présente dans les fictions : Osez,Joséphine". C'est un honneur pour moi que d'avoir pu acquérir les droits d'une de ses chansons auprès de ses ayant-droit.

    Roger

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  4. J'adore ce chanteur, je lui ai rendu un hommage sur mon blog, lors de son décés, cette chanson me parle beaucoup.

    Je t'embrasse très fort et te souhaite une belle semaine Françoise, prends bien soin de toi.

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  5. @Roger, j'aime beaucoup aussi sa chanson "Osez Joséphine". D'ailleurs, je la mettrai prochainement, car j'ai hésité entre celle-ci et finalement "La nuit, je mens". Toutes ses chansons sont si belles, et me touchent tant.
    Merci de ta visite, Roger.
    Belle fin de dimanche à toi.

    @Oui, c'était un homme qui avait un talent fou, Laudith.
    On l'aimait ou on ne l'aimait pas. Moi, je l'adorais !
    Je t'embrasse très fort également.
    Belle fin de dimanche et belle semaine à toi aussi.

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  6. Mon grand frère depuis des années, il me manque Alain ! belle journée Françoise.

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  7. Belle journée à toi aussi, Christian !

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne