mardi 26 octobre 2010

Les conventions...

Je suis toujours étonné de voir le peu de liberté que chacun s'autorise, cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions.
(Christian Bobin)

5 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.
    Les vonventions ?
    Je m'assoie dessus...
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  2. (sourire)
    Et tu as bien raison, Herbert ! :-)
    Belle journée à toi aussi.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  3. FRANÇOISE

    Moi les conventions... Pas trop mon truc... Entre ce que je dis et ce qu'il faudrait dire...
    Entre ce que je fais et ce qu'il faudrait faire.... Il y a un océan!
    Pff, ça me joue des tours parfois, mais je suis comme ça.
    Bisous FRANÇOISE

    RépondreSupprimer
  4. Moi non plus je n'aime les contraventions sur les vitres :-)

    RépondreSupprimer
  5. @Marie, commençant à te connaître, je savais bien que, entre toi et les conventions, il y avait un océan (sourire).
    Peut-être que ça te joue des tours, mais au moins, tu es Toi ! :-)
    Bisous, Marie. Bel après-midi à toi.

    @(rire) Pas de con(tra)ventions pour Rom, non plus, alors! ;-)

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne