Et si c'était ça, le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
(Delphine de Vigan)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerOui, en effet, il se peut que ce soit cela...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
coucou FRANÇOISE,
RépondreSupprimerOui, je pense que c'est une forme de bonheur. Ne rien espérer, ne rien attendre, et vivre tranquillement ;-)
Pleins de bisous et bonne journée FRANÇOISE
J'ai eu l'occasion d'observer certains de ces instants, où un regard féminin devient brillant, où une pression de lèvres vient consoler la joue dépitée d'un mari se séparant, un instant, de sa carte de paiement.
RépondreSupprimerLe bonheur de l'un siphonne t-il celui de l'autre, comme deux vases communicants?
Le bonheur nait-il d'un déséquilibre?
d'un transfert?
Et moi, qui me suis réjoui en observant cette scène, à qui ai-je "volé" cette infusion de bonheur?
@Oui, il se peut, Herbert...
RépondreSupprimerMerci à toi. Passe une belle journée.
Je t'embrasse aussi.
@C'est une forme de bonheur, et une forme de sagesse, aussi, Marie :-)
Bonne journée à toi aussi.
Gros bisous.
@Dans certains cas, je pense que oui, Rom.
Afficher son trop grand bonheur peut parfois blesser l'autre, qui se sent délaissé, abandonné, et peut lui laisser un goût amer.
Quant à savoir à qui tu as "volé" cette infusion de bonheur, je ne peux te répondre...
Bel après-midi à toi, Rom.
Je le pense aussi. Ne rien espérer mais recevoir avec bonheur ce qu'il nous est donné ...
RépondreSupprimerBisous pour Toi ma belle
Oui, Pricille, et ainsi, nous sommes sûr(e)s de ne pas être déçu(e)s.
RépondreSupprimerGros bisous à toi aussi, et douce nuit.
Oui, l'instant présent, là maintenant en partageant avec toi ce rayon de soleil naissant qui illumine la pièce où je viens déposer ces mots.
RépondreSupprimerBelle journée Françoise, je t'embrasse.
Où tu viens déposer tes mots, Louis-Paul, tes mots encore tout illuminés par ce soleil naissant.
RépondreSupprimerMerci.
Belle fin de semaine à toi.
Je t'embrasse aussi.