dimanche 21 novembre 2010

Nos amis...

Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien, pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux.
(Chateaubriand)

5 commentaires:

  1. FRANÇOISE

    Ciel !!!!! Chateaubriand me fait bondir... et je le trouve bien catégorique. On ne peut pas faire de certains cas.. une généralité !!!
    Je trouve effectivement regrettable que quelques uns puissent réagir ainsi, mais Dieu merci il y a une différence entre " tout le monde " et "se faire tout un monde"

    FRANÇOISE, je vais au dodo, je te fais un coucou ,bon réveil, bonne journée

    22 novembre 2010 02:50

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Marie,

    Je pense que Chateaubriand a voulu dire que l'on ne se rend pas compte, lorsqu'ils sont présents, que nos amis nous sont aussi chers, et que c'est lorsqu'ils s'éloignent de nous, que nous nous rendons compte de cet attachement et combien ils nous manquent.

    J'espère que tu as passé une bonne nuit :-)
    Je vais aller te lire avant de commencer ma journée de boulot.
    Gros bisous à toi, Marie :-)

    RépondreSupprimer
  3. L'immense auteur des "mémoires d'Outre tombe" avait milles fois raison ! On ne se rend compte de la valeur de nos amis (les vrais !) que lorsque leur départ est proche ...ainsi est la vie !

    Chère Françoise , ton blog est toujours aussi délicieux et riche !

    Je t'offre une récréation musicale en compagneie de ma chérie :
    http://www.wat.tv/video/jerry-ox-and-sou-bonnie-and-378al_2hh8l_.html

    belle semaine à toi !

    RépondreSupprimer
  4. Bonsoir Jerry ! merci pour tes mots si gentils.
    Il est un peu tard pour ce soir, mais promis, j'irai écouter demain ta récréation musicale :-)
    Belle semaine à toi aussi !

    RépondreSupprimer
  5. Eh! au fait, Jerry, je suis allée vous écouter toi et ton amie! Joli duo! Bravo à tous les deux! :-)

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne