L'amour, c'est un oiseau...
L'amour ne se conclut pas, comme un marché. L'amour, c'est un oiseau. Imprévisible, fantasque. Fragile aussi, et périssable. Et cet oiseau, pourtant, d'un seul battement d'ailes, allège nos existences de tout le poids de l'absurdité.
Louise Maheux-Forcier - Paroles et musiques (1973)
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Un petit oiseau fragile oui mais qui porte deux êtres toute une vie!
RépondreSupprimerBonjour, Françoise.
RépondreSupprimerC'est peut-être un oiseau.
Mais un oiseau qui ne vole pas...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Françoise,
RépondreSupprimerJe n'arrive pas à passer sur tes autres blogs.
Je reviendrai dans la journée.
Je t'embrasse.
- Il peut avoir cette force, oui, Philippe. :-)
RépondreSupprimerBelle journée à toi.
- Bonjour Herbert,
Un oiseau qui ne vole pas ? mais il permet de s'envoler, pourtant :-) même si parfois on y laisse des plumes...
Belle journée à toi.
Je t'embrasse.
Bonsoir Françoise, tout d'abord pardonnes moi mon silence, il n'est pas indifférence, loin de là. Ensuite, j'aime beaucoup la dernière phrase, je t'embrasse très fort.
RépondreSupprimerBonsoir ma douce Kat,
RépondreSupprimerNe t'inquiètes pas, je sais que ton silence n'est pas indifférence.
Prends soin de toi avant tout.
Je t'embrasse fort moi aussi.
bonsoir Françoise....l'amour ça se cultive... cela permet de faire face à deux à biens des maux...
RépondreSupprimerMerci pour ton passage sur mon blog et je te fais un gros bisou
Bonsoir ma Loula,
RépondreSupprimerOui, certaines périodes, il est bon de pouvoir compter sur l'autre, tu as raison, et tu sais de quoi tu parles.
C'est moi qui te remercie.
Je t'embrasse très fort.
l est parfois un oiseau emprisonné dans une cage....
RépondreSupprimerGros bisous, qui partent à tire-d'aile vers toi.
Oui, Laudith, cela arrive...
RépondreSupprimerMerci pour les bisous. Je t'embrasse bien fort, moi aussi.
J'aimme beaucoup les belles choses que vous écrivez. Je reviendrai souvent.
RépondreSupprimerMerci, Richard. Revenez quand vous voulez. :-)
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