Tout le monde devrait écrire
Le plus beau de l'écriture, c'est cette tension entre ce qui est écrit et ce qui est à écrire, c'est l'usage d'une liberté qui prend ses risques en laissant ses traces.
(Georges Picard)
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec la seconde phrase mais pour la 1ère, cela ne me correspond pas. Lorsque j'écris j'abandonne toutes les tensions qui m'emprisonnent et je laisse mon esprit libre de poser tous les mots qu'il a envie.L'écriture est aussi vital pour moi que le sang qui coule dans mes veines. Ohhhhh ! je te raconte ma vie ...... J'arrête là et je te fais de gros bisous ma chère Françoise et bonne journée
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tout le monde devrait écrire, il y a quand même trop de pénibles et de fâcheux qui en profitent ;-)
Bonjour Françoise ! Je dois avouer que (malgré cette citation riche de sens et de liberté ) je suis assez de l'avis de Darthmagus ...
RépondreSupprimerMais lire est aussi un formidable moment d'évasion donc ...un havre de liberté sur terre !
* Bonsoir Chantal,
RépondreSupprimerMais cela ne me dérange pas que tu me racontes ta vie :-)
Merci pour ton commentaire.
Très bonne soirée à toi, et de gros bisous.
* sourire, Philippe. C'est vrai ce que tu dis... ;-)
Bonne soirée à toi.
* Oui, écrire est aussi un formidable moment d'évasion, Jerry, ne l'oublions pas :-)
Merci de ta visite.
Assez d'accord avec Philippe ..."fâcheux" ...est un de mes mots préférés ... et certains fâcheux sont à consommer avec modération !
RépondreSupprimerBonne nuit à toi
Jet'embrase
Doowmée
Bonjour Doownée,
RépondreSupprimerLes "fâcheux", laissons-les de côté. Et fréquentons les autres :-)
Belle journée à toi.
Je t'embrasse aussi.
T'as biejn raison mais ce mot m'a fait penser à mon meilleur ami,Dominique, parti hélas sur l'autre rive en 1996, il disait souvent "c'est fort fâcheux" ... Un heureux souvenir c'est niché chez toi Merci.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Doowmée
C'est moi qui te remercie, Doownée :-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse aussi.
Je trouve que Chantal a de la chance...
RépondreSupprimerMoi, je la ressens bien
"cette tension entre ce qui est écrit et ce qui est à écrire" et c'est d'ailleurs peut-être pour cela que je laisse mes notes si longtemps "en mode brouillon".
Et pour la 2ème partie de la phrase, je serais tenter de dire que ce sont les traces (d'écriture) qui m'ont (en partie) rendue la liberté. Mais c'est chacun qui vit son rapport à l'écriture, quelle soit de mots où de photos, où les deux(et j'aime de plus en plus "cultiver" les 2!)
Tu vois, c'est citation m'as interpellé malgré ma fatigue du soir, je vais la noter sur mon carnet manuscrit. Je t'embrasse bien fort Françoise.
Hum,(et sourire) la fatigue est bien là, que de fautes dans l'avant dernière phrase!!!
RépondreSupprimerBonjour Louis-Paul,
RépondreSupprimerMoi aussi, tout comme toi, j'ai beaucoup de brouillons. Certains iront à la poubelle, certains resteront encore quelques temps en brouillons, et d'autres seront améliorés, et enfin publiés.
En fait, je peux écrire un texte en quelques minutes, et me retrouver devant une page blanche, sans rien pouvoir y noter. Je préfère l'écriture spontanée, à l'écriture trop réfléchie.
Merci pour ta réflexion très intéressante, Louis-Paul, et l'intérêt que tu as porté à cette citation.
Je t'embrasse bien fort, moi aussi.
C'est moi qui te remercie, tu m'as donné envie de connaître cet auteur et j'ai poursuivi sur la Toile ma découverte
RépondreSupprimer« Pour être au clair avec soi-même, pour savoir de quoi sa propre pensée est réellement capable, l’épreuve de l’écriture paraît cruciale. Peut-être publie-t-on trop, mais il n’est pas sûr que l’on écrive suffisamment. Tout le monde devrait écrire pour soi dans la concentration et la solitude »
http://www.jose-corti.fr/titresfrancais/toutlemonde.html
As-tu ses livres?
Belle journée Françoise.
Non, Louis-Paul, je n'ai pas ses livres. Mais je suis allée sur le lien que tu as laissé, et je crois bien que bientôt, j'aurai l'un de ses livres ! :-)
RépondreSupprimerBelle journée à toi, Louis-Paul.
Je t'embrasse.