mardi 11 janvier 2011

Les orgueilleux (scène de la danse)

Les Orgueilleux est un film de Yves Allégret, sorti en 1953.
Ce film, je l'ai vu et revu. Gérard Philipe et Michèle Morgan y sont magnifiquement beaux et troublants. Deux êtres que tout sépare, mais que l'Amour finira par réunir.
Voir détails sur ce film --> ici

4 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.
    Quelle émotion, ce matin, en voyant cette vidéo.
    C'est la scène la plus célèbre du Film...
    Et puis j'ai "connu" Gérard Philipe dans un bisrtot parisien...
    Je n'ai jamais oublié cet artiste .

    Merci beaucoup.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  2. Bonjour Herbert,
    Tu as connu Gérard Philipe ? Quelle chance tu as eue de pouvoir le connaître ! Oui, j'imagine bien alors l'émotion que tu éprouves en regardant cette vidéo, où il est si émouvant. Il y a d'autres films où il a eu des rôles vraiment forts, entre autres avec Michel Simon.
    Il est bien dommage qu'il soit parti si tôt.
    Bel après-midi à toi, Herbert.
    Je t'embrasse.

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  3. Non seulement Gérard Philipe était bel homme, un excellent comédien mais dans ce film il se montre un danseur hors pair. Magnifique. Merci.

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  4. Oui, c'est vrai, tu as raison, Au gré des jours. Gérard Philipe était tout cela.

    Merci à toi de ta visite. :-)

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne