mercredi 9 février 2011

Faut oublier - Mathieu Chedid

Je n'ai pas l'habitude d'écouter Mathieu Chedid, je connais même très mal ses chansons, mais là, ce soir, j'ai eu envie d'aller le découvrir un peu plus, peut-être par rapport à sa grand-mère, Andrée Chedid, qui vient de disparaître.
J'ai beaucoup aimé certaines de ses chansons, dont celle-ci "Faut oublier" que voici :


Les paroles --> ici

3 commentaires:

  1. et oui je te l'avais dit que sa descendance avait hérité...
    et l'album de Louis : faut jamais oublier de dire aux gens qu'on aime qu'on les aime...
    je t'assure que moi je n'oublie jamais, je leur en rabache les oreilles à mon cher petit clan....

    passes une belle journée Françoise , même avec le temps qu ej'y ai mis, c'est un plaisir de te lire, retourner en arrière, prendre un texte au hasard, comme hier, la lecture de : faut aimer les gens comme ils sont, pour ce qu'ils sont ....
    tout à fait d'accord... mais que la réciproque soit vraie

    bisous

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  2. Moi, j'adore M!
    Il m'a accompagnée si souvent. Aujourd'hui encore.

    Merci ma belle et pardon pour mes absences répétées.

    Je t'embrasse très fort.

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  3. - Bonsoir Nanou,
    J'ai encore beaucoup à découvrir sur Mathieu Chedid. Je me procurerai de ses CD à la médiathèque, pour mieux le connaître.
    Merci pour tes mots, chère Nanou.
    Oui, que la réciproque soit vraie, en effet.
    Belle fin de semaine à toi.
    Je t'embrasse.

    - Bonsoir Julie,
    Tu adores M ?... Tant mieux alors, tu as apprécié cette vidéo. :-)
    Ne t'excuses pas, ma belle. Il n'y a aucune obligation, on fait comme on peut, c'est tout, et comme on le sent aussi.
    Je t'embrasse fort, moi aussi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne