mercredi 9 février 2011
L'instabilité des sentiments et des choses
«Fais comme moi: donne un miroir à la vie. Donne une heure à l'enregistrement de tes impressions, à l'examen silencieux de ta conscience... Il est doux de fixer ces joies qui nous échappent ou ces larmes qui tombent de nos yeux, pour les retrouver quelques années après et pour se dire: Voilà donc de quoi j'ai été heureux! Voilà donc de quoi j'ai pleuré! Cela apprend l'instabilité des sentiments et des choses...» (Lamartine)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour, Françoise
RépondreSupprimerAh! le romantisme...
C'est merveilleux.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Françoise
RépondreSupprimerConsacrer une heure à l'enregistrement que ce qui nous a rendu heureux, ouiiiii !!!!
Ce qui nous a fait pleurer, est-il bien utile de vouloir absolument s'en souvenir...
Gros bisous et bon appétit.
coucou Françoise,
RépondreSupprimerMerci pour ce mot, on peut nommer cela la méditation, elle apporte à nos vies force et sérenité....
"Insensés sont ceux qui parlent et oeuvrent sans Pré-Méditation" Pythagore 582-507 AV.J.C.
Encore mille mercis pour tes mots, ils sont comme un pain quotidien pour l'âme.
Douce journée à toi et à tout ceux qui passent ici....
Monique
- Bonsoir Herbert,
RépondreSupprimerEt oui, le romantisme... :-)
Belle fin de soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse.
- Oui, Marie, autant se souvenir des choses qui nous ont rendu heureux. Mais je pense que Lamartine a voulu dire que l'on se sent bien malheureux parfois pour des choses qui, des années plus tard, nous semblent bien futiles, ou qui ne nous touchent plus, alors qu'elles nous avaient fait verser des larmes à l'époque.
Voilou...
Gros bisous à toi, et douce nuit.
- Bonsoir Monique,
Merci pour l'intérêt que tu portes ainsi à mon blog.
Jolie citation de Pythagore, je ne la connaissais pas.
Belle soirée à toi, et douce nuit.
Coucou Françoise
RépondreSupprimerJe crois que nous devons regarder avec un œil bien veillant ces bons et moins bons moments qui nous ont construit......
Et la distance fait que nous avons réellement beaucoup de recul sur ces instants vécus qui nous échappent un peu !!
En vieillissant nous devenons plus tolérants enfin je l'espère !!
Nous allons vers l'essentiel !!
Notre essentiel !!
Bonne nuit
Bisous
Claude
mais ce sont justement les bonheurs et les malheurs qui nous ont construits, et comment apprécier son bonheur s'il n'y avait QUE du bonheur....
RépondreSupprimeril y a des années que j'écris... mes enfants auront un sacré tri à faire, et parfois des sacrés fous rires aussi quand elles liront l'échange de leurs parents quand nous avions 15-18 ans...
ah les ados.. rien n'a changé !
- Ah ma chère Claude, comme j'aime ta spontanéité, ton enthousiasme et ta joie de vivre (je me trompe ?...).
RépondreSupprimerMerci pour tous les mots que tu laisses ici et ailleurs, je les aime :-)
Belle fin de semaine à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse fort.
- Tu as raison d'écrire, Nanou, mais ne laisse que de jolies choses.
Récemment, peu de temps après la mort de mon frère (plus d'un an déjà et je dis récemment... je suis fâchée avec le temps...), donc, je disais que, il y a un peu plus d'un an, j'ai jeté tout un tas de papiers où j'avais jeté mes états d'âme, et je ne voulais pas que mes enfants ou mes proches puissent les lire, on est si vite parti, autant ne laisser que de jolies choses et de bons souvenirs...
Bonne fin de soirée à toi, Nanou, et douce nuit.
Je t'embrasse.
Bonsoir Françoise,
RépondreSupprimerEcrire, noter, faire une photo au jour le jour de ces petits riens apparents qui remplissent nos vies. Et se rendre compte des mois plus tard, en relisant ou en feuilletant ces albums qu'on les a déjà oubliés et pourtant à ce moment là, l'émotion, le souvenir de l'instant, le ressenti ressurgissent.
Un bon exercice pour essayer de vivre plus dans l'ici et maintenant.
Je t'embrasse.
Bonsoir Calliprune,
RépondreSupprimerJe lis ton commentaire, et je me dis que le billet que je viens de poster ce soir, sur les pensées, rejoint ce que tu viens d'écrire... tu ne trouves pas ? :-)
Oui, un bon exercice, en effet.
Bonne soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse, Calliprune.