(...) la véritable histoire de notre vie se déroule dans le secret des âmes et des coeurs; là s'écrivent les pages du roman que nul lecteur jamais ne lira.
(Georges Dor)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
oui c'est très vrai, et parfois on donne nos mots à lire, peut-être en pature, ou avec sincérité , et les mots disparaissent ..
RépondreSupprimeralors oui parfois, on a envie de tout garder au fond du coeur et ne plus rien livrer de soi....
Disons que l'on a beau dire ou écrire, il restera toujours au fond de notre coeur des choses que l'on ne gardera que pour soi, notre jardin secret...
RépondreSupprimerDouce nuit à toi, ma belle Nanou.
Gros bisous.
Et on nome cela le KARMA chez nous chere Francoise ;-}
RépondreSupprimerAgreable journee a toi.
Absolument! La vraie vie ou la personnalité réelle d'une personne, elle la garde pour elle-même. Il y a la façade et l'être intérieur.
RépondreSupprimerJe suis du même avis que Richard, il y a ce que l'on est et que l'on garde au fond de nous, et il y a ce que l'on veut bien laisser apparaitre.
RépondreSupprimerBonne journée Françoise et gros bisous.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerSi l'on veut...
Car il y a bien des romans qui ne s'écrivent parce que l'âme à des secrets...
Bonne journée, bon courage, bon week-end.
Et à bientôt
Je t'embrasse.
Et c'est parfois le drame de l'écrivain, de ne jamais parfaitement pouvoir retranscrire ce secret là...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette citation, il est bon d'avoir un jardin secret où s'épanouissent et meurent les fleurs de notre vie en y laissant leurs semences.
RépondreSupprimerBelle journée chère Françoise.
Plein de gros bisous pour toi.
Bonsoir Françoise
RépondreSupprimerj'aime bien la citation de(Georges Dor)
Je suis d'accord avec Herbert pour écrire certain roman il faut puiser dans les secret de son cœur, mais on peut toujours garder une part de mystère pour faire travailler l'imagination du lecteur.
Bonne soirée et douce nuit
Je t'embrasse
Coucou Françoise
RépondreSupprimerLa véritable histoire de ma vie, je la découvre au fur et à mesure de mon existence !!
Parfois je me surprends.........
Je t'embrasse et je te joins un poème :
Louis Aragon - Que la vie en vaut la peine (Extrait)
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midi d 'incendie
la nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n'est si précieux peut être qu'on le croit
D'autres viennent ils ont le cœur que j' ai moi même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
et rêver dans le noir où s'éteignent des voix
D' autres qui feront comme moi le voyage
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré
Qui se retourneront pour leur nom murmuré
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages
Il ya toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin là sera l'aube première
Il y aura toujours l 'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n 'est le passant.
- J'ai bien noté, cher Christian ! :-)
RépondreSupprimerBelle fin de soirée à toi.
- Oui, Richard, et il y a des choses qu'on ne peut garder que pour soi.
- Marie, oui, c'est ainsi.
Bonne soirée à toi, et douce nuit.
Gros bisous.
- Bonsoir Herbert,
C'est vrai, tu as raison. Certains secrets de l'âme sont dévoilés dans des romans.
Bon début de séjour à St Aigulf.
Je t'embrasse.
- Cela dépend des écrivains, Pastelle, certains y arrivent très bien. :-)
- Il est très important d'avoir un jardin secret, Laudith, tout le monde devrait en avoir un.
Belle soirée à toi, et douce nuit.
Gros bisous à toi aussi.
- Bonsoir Yves,
Oui, c'est exact. Nous imaginons alors ainsi à notre guise, c'est bien aussi.
Bonne soirée à toi aussi, et douce nuit.
Je t'embrasse.
- Bonsoir Claude (?)
Merci pour ce très beau poème de Louis Aragon.
Il est bon de se surprendre... :-)
Belle soirée à toi, et douce nuit.
Je t'embrasse.