mercredi 11 janvier 2012

La tourmente ou la brise...

Les paroles ont une force insoupçonnée. Elles sont la tourmente ou la brise, la pluie qui dévaste ou qui irrigue. (Martin Gray)

9 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.

    Les paroles ont un force d'autant plus insoupçonnée qu'elles sont inépuisables dans l'expression de leurs pensées...
    Bonne journée.
    Je t'embrasse fort.

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  2. Oui, et pourtant elles sont parfois insuffisantes, impuissantes.
    Bonne journée, bises.

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  3. Des armes et des mots c'est pareil, ça tue pareil ».
    (Léo Ferré, Le chien, 1970-71)

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  4. - Joliment dit, Herbert ! :-)
    Bonne soirée à toi.
    Je t'embrasse fort.

    - Parfois, oui, Rom.
    Belle soirée, et douce nuit.
    Bisous.

    - Jolie citation de Léo Ferré, Alain. Merci.
    Bonne soirée. Bises.

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  5. Bonjour Françoise
    La force des paroles des discours de dictateurs on entraîné les peuples dans la spirale infernale de la guerre: c'est là que nous constatons le poids des mots quand elles sont associés aux actes...
    bonne journée
    ♥♥bisous♥♥

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  6. Françoise

    J'aime beaucoup la fin de cette citation ;-))))
    " la pluie qui dévaste ou irrigue "
    C'est si vrai,que rajouter de plus ???
    ah si ;-)))
    tu as bien fait de mettre cette citation, elle me rend joyeuse.
    Bisous Françoise
    PS, Je ne suis pas trop sur les blogs en ce moment, même pas sur les miens, mais dés que possible je viens te lire, pour ne rien rater ;-)))

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  7. - Bonsoir Yves
    Oui, hélas ! Les mots, comme le dit Léo Ferré, sont aussi des armes, et peuvent tuer de la même façon.
    Bonne soirée à toi. Bisous.

    - Marie :-)))
    Tant mieux si elle te rend joyeuse !
    Et moi, c'est un certain coup de fil de ce soir qui m'a rendue joyeuse ! Merci ! :-)
    Plein de gros bisous, et douce nuit à toi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne