jeudi 25 octobre 2007

Aussi longtemps...

"Aussi longtemps qu'il n'a pas pu acquérir la sensation d'exister en l'absence de la bonne parole, du regard valorisant ou du geste approbateur, un individu n'a pas encore commencé sa vie d'adulte."
Cath. Bensaïd : Aime-toi, la vie t'aimera, Ed. R. Laffont, 1992, p. 57

4 commentaires:

  1. zouuuuuuuu.. j'ai pas commencer alors ! Lol . j'y cour. Bisous du vendredi ma Françoise.

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  2. Tu sais, je crois qu'on ne doit pas être bien nombreux à être... adultes, encore... lol.
    Gros bisous ma puce.

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  3. Salut Françoise, je me promène sur ton joli chemin ! et je gamberge ...il me semble que l'on existe uniquement dans le regard de l'autre, je m'explique ( je tente ! ) imaginons un individu seul sur une île déserte, aurait-il conscience de son "originalité", des traits propres de son caractère sans pouvoir s'évaluer dans le miroir de l'autre ? Bref aurait-il conscience d'exister ? Je rapproche ce dit catherine Bensaïd aux écrits de boris Cyrulnik, qui dit que même s'il a vécu des heures tragiques et douloureuses dans son enfance ( guerre, maltraitance) un individu peut se construire à partir du moment où il a eu l'occasion de tisser des liens affectifs avec une personne de son entourage, c'est le concept de résilience ; une lueur d'espoir....
    Au plaisir de te relire ! Moult bises
    Zizou

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  4. Salut Zizou ! hep ! je suis super contente que tu te promènes sur mon chemin !
    Ce que tu viens d'écrire est très intéressant.
    Figure toi, d'ailleurs, que j'ai sous les yeux le livre de Boris Cyrulnik "Le murmure des fantômes". Est-ce celui-ci que tu as lu ? On me l'a prêté il y a tout juste une semaine (merci mo), et je ne l'ai pas encore lu, mais j'en ai lu d'autres du même auteur, et je comprends ce que tu veux dire, et tu as certainement raison.
    Catherine Bensaïd, tout en allant dans le même sens que Cyrulnik, a un avis un peu différent du sien. Je mets, ce soir, sur le blog, la suite du court extrait mis précédemment, tu le liras et tu comprendras. Mais tu as peut-être lu son livre ? A une époque, c'était mon livre de chevet...
    Dis moi ce que tu en penses.
    Un très GROS MERCI pour ta visite, Zizou ! et reviens, reviens ! J'aime beaucoup te lire.
    Très gros bisous, et à bientôt.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne