mardi 16 octobre 2007

Caresse de mots

Peinture de William Bouguereau

Caresse de mots

Tu fais naître des joies
simplement parce que tu es toi
Petite fille blessée
toujours écartelée
Tendresse dans ma voix
pour te dire tout bas
regarde les belles choses
elles estomperont le morose
Ecoute ton coeur
il est plein de bonheur
Efface un peu ton chagrin
car on te tend la main
Amitié et tendresse
d'un rayon de soleil qui te caresse
pour que tu vois l'espoir
qui pointe au bout du couloir....

M.N Littlesun

5 commentaires:

  1. Bonjour Françoise , j'adore la peinture et le texte ..on connait tous une petite fille à consoler !
    Bisous.

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  2. Elle est touchante cette petite fille blessée, c'est vrai qu'on a toujours une petite fille à consoler, et puis au fond s'il y avait une en chacune de nous ?
    Magnifique texte et peinture .
    Bisous françounette

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  3. Bonsoir Nathalie et bonsoir Lysounette.
    Je pense, oui, qu'il y en a une en chacune de nous, c'est pourquoi j'ai eu envie de mettre ce très joli poème de M.N, qui m'a si gentiment autorisé à le déposer ici.
    Gros bisous à vous deux, les filles, et un grand merci à vous M.N

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  4. Nous visitons les mêmes blogs à ce que je vois Françoise.
    Peinture très douce. Et pourtant le regard semble aussi coquin. Comme toi non ???

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  5. Peut-être, ma Christine, peut-être... lol.
    Gros bisous à toi, et merci de ta visite.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne