mardi 30 octobre 2007

Remplis ta vie d'amour

Toujours quand il y a un vide dans ta vie
remplis-le d’amour
Adolescent, jeune, vieux
toujours quand il y a un vide dans ta vie
remplis-le d’amour.
Ne pense pas « je souffrirai »
Ne pense pas « je me tromperai »
Va simplement, allègrement, à la recherche de l’amour
Cherche à aimer comme tu peux, à aimer tout ce que tu peux
aime toujours.
Ne te préoccupe pas de la fidélité de ton amour.
Il porte en lui sa fin.
Ne le juge pas incomplet, parce que tu ne trouves
pas de réponse à ta tendresse. L’amour porte dans le
don d’affection, sa propre plénitude. Toujours, quand il
y a un vide dans ta vie, remplis-le d’amour.

Amado Nervo, poète mexicain, (1870-1919)

6 commentaires:

  1. Magnifique poème. A mon tour d'écrire son nom dans mon petit carnet

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  2. Ce poème touche beaucoup de personnes. J'ai encore eu l'occasion d'en discuter avec une amie, hier soir. C'est vrai qu'il est très beau.
    Je suis contente que tu l'aimes aussi, ma Lysounette, et ça ne m'étonne pas que tu l'aimes.
    Plein de gros bisous, ma puce.

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  3. je l'avais déja lu sur notre forum , j'aime toujour autant le relire , oui il touche pile au bon endoit celui du coeur. Bise

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  4. Oui, Nathalie, c'est vrai que je le trouve tellement beau ce poème que je voulais absolument le remettre ici, il y a tellement sa place, la place du coeur...
    Bisous, ma puce.

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  5. oui mais il n'est pas complet ??????

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  6. Le poème n'est pas complet, non, mais cette partie là est sans doute celle qui me parlait le plus, à l'époque (octobre 2007). :-)

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne