jeudi 20 décembre 2007

Complice de l'absolu

Peinture : Eva Gonzalez

La femme n'est pas le cinquième élément mais le premier, parce qu'elle est la complice de l'absolu.
Jacques de Bourbon Busset

Bonne nuit à vous. Faites de beaux rêves...

6 commentaires:

  1. Comme elle est belle cette jeune femme endormie , complice de l'absolue
    Bisous jeune dame passe une douce nuit.
    Quoi c'est déjà le jour?

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  2. Merci Françoise, pour vos gentils petits mots sur mon blog. C'est avec plaisir que je figurerai dans vos liens et que je viendrai me repromener chez vous. L'atmosphère y est chaleureuse et lumineuse...

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  3. Oui, c'est déjà le jour, adorable jeune demoiselle...
    Oui, je l'ai trouvée tellement belle cette jeune femme, tellement douce et rêveuse...
    Bisous ma puce. Passe une belle journée.


    Bonjour Fugitive, et merci. Je suis ravie de pouvoir mettre votre lien chez moi, car votre blog est vraiment très beau.
    Belle et douce journée à vous.

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  4. La femme n'est pas le cinquième élément, mais le deuxième, voire le premier d'un couple classique.
    Elle est donc un absolu partagé.
    Comme Eve avec Adam...
    Mais, là, comme elle est belle, en effet.
    A bientôt.

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  5. Bonsoir Herbert et merci de votre passage et de vos mots.
    Oui, je trouve cette peinture vraiment très belle. On s'enrichit en tenant un blog, je ne connaissais pas cette peintre. Je vais de découverte en découverte, et j'aime.
    Bonne soirée à vous. A bientôt.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne