mardi 25 décembre 2007

C'était Noël 2007



Voici un autre Noël de passé... un Noël lumineux et chaleureux, comme je les aime.
Depuis vendredi soir où mes fils et leurs compagnes sont arrivés, jusqu'à ce soir en fin d'après-midi, nous avons passé quatre jours riches en bonheur et en partage, avec des personnes que nous aimons et qui nous sont chères. Merci à elles.
J'espère que de votre côté, cette belle fête s'est bien déroulée aussi.
Je suis en vacances toute la semaine (quelle chance !...) et je ne reprends que le 3 janvier. Aussi, j'envoie plein de courage à ceux qui reprennent le travail demain (dont mon plus jeune fils et sa petite femme... bisous les jeunes, je pense aussi à toi Mo, et je pense aussi à mon autre petit couple d'amoureux qui se balade en Bretagne... profitez en bien).

Belle fin de soirée à vous tous. Je vous embrasse fort.

4 commentaires:

  1. coucou françoise, très belles photos d'où se dégagentde la chaleur et beaucoup d'amour. contente pour vous d'avoir passé de si bons moments..repose toi bien et reviens nous avec ta panache habituelle .biz

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  2. Merci Moghrama. Oui, je me repose aujourd'hui, d'autant plus que j'ai attrapé un gros rhume...
    Gros bisous à toi.

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  3. Bon rétablissement et heureuses vacances !

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne