mercredi 12 décembre 2007

la mama

La toute première sculpture que j'ai faite, en terre, il y a déjà plusieurs années, et que j'aime beaucoup...
C'est pour vous...

4 commentaires:

  1. Merci de nous offrir ta première sculpture . J'aimerais savoir comment tu l'avais interpretee à l'époque . Tu nous offre toujours de belles choses et j'aime quand on se retrouve en même temps"chez toi" . J'ai beaucoup apprécié les chansons que tu as joins certains jours.
    Bonne soirée et à très bientôt.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis encore par ici, Marithé, et je vais pouvoir te répondre tout de suite...
    Comment je l'avais interprétée à l'époque ?
    En fait, il y a longtemps déjà (eh oui, le temps passe vite...), j'avais émis le souhait d'avoir cinq enfants ! oui, cinq enfants...
    Et en fait, au lieu de cinq enfants, je me suis arrêtée à... deux. Bon, j'ai de bonnes excuses, n'est-ce pas ! tout ne se passe pas toujours comme on l'aurait souhaité...
    Donc, peut-être inconsciemment, et pour combler un ancien rêve, j'ai voulu représenter cette mama entourée de ses cinq petits... et que je l'ai mise bien en vue chez moi.
    Et puis l'amour d'une mère, une mère entourée de tous ses enfants, c'est tellement beau...

    Merci Marithé de ta visite, c'est toujours un GRAND PLAISIR !
    Je t'embrasse fort.

    RépondreSupprimer
  3. elle est trop belle ta " mama "
    5 enfants , quel courage il faut aujourd'hui pour avoir une famille nombreuse, je viens d'une famille de 9 enfants et il y a eu plus de gris que de rose , mais tant qu'elle a pu nous avons toujours eu de l'amour maternelle.
    J'aime beaucoup tes sculptures Françoise , je crois que trés naîvement et ce n'est pas une insulte tu nous touches en plein coeur avec ta sensibilité d'artiste. merci pour çà . Bisous.

    RépondreSupprimer
  4. Merci ma Jodienat, c'est un très joli compliment que tu me fais.
    Enormes bisous à toi et merci encore de tous tes passages chez moi.

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne