vendredi 23 mai 2008

Le chat et la Lune

Le chat représente la lune à cause de la variété de son pelage, de son activité pendant la nuit, et de sa fécondité. On dit, en effet, que cet animal fait d'abord un petit, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq, et ainsi jusqu'à sept à la fois, de sorte qu'en tout, il va jusqu'à vingt-huit, nombre égal à celui des jours de la lune. Ceci d'ailleurs ne peut bien être qu'une fable. Mais il paraît toutefois que dans les yeux du chat, les prunelles s'emplissent et se dilatent à la pleine lune, tandis qu'elles se contractent au décours de cet astre.
Plutarque, Isis et Osiris, Le Chat et la Lune.


12 commentaires:

  1. Amusant ces deux regards :)
    Bonne journée et de gros bisous;)

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  2. bonjour, Francoise.
    Et merci pour les chats.
    Ils seront contents de savoir que l'on parle d'eux et qu'ils nous fascinent quelquepart.
    Bisous pour toi.

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  3. Vous avez dit CHAT ? Voici ce qu'en disaient les Frères Jacques :

    Shah-Shah-Shah...
    Shah-Shah-Shah...
    Shah-Shah-Shah...
    Shah-Shah-Shah....
    Aaaaaaaaa....

    Shah-Shah-Shah !

    C'était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
    Un Pacha plein d'argent, Shah Persan si puissant
    Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
    Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on t'aime !
    Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
    Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
    Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé...

    Car son rêve...
    C'était d'voir pousser l'gazon...
    Devant son pa-pa...
    Son palais en toutes saisons...

    Mais chaque fois qu'il creu-creu, qu'il creusait des trou-trous
    Pour trou-trou, pour trou-trou-la-itou, pour trouver
    Un fi-fi, un fi-fi filet d'eau, du pé-pé du pétrole
    Jaillissait aussitôt. Et les sou, les sou-sou, les sourciers,
    Les sorciers voulaient tous démi-mi, démi-mi, ssionner,
    Et le pa, le pa-pa, le Pacha Shah Shah Shah languissait...

    Car son rêve...
    C'était d'voir pousser l'gazon...
    Devant son pa-pa...
    Son palais en toutes saisons...

    On signala à deux pas une rivière d'eau claire,
    Le Pacha y couru sur le champ, mais revint fort déçu,
    N'ayant vu qu'une rivière de diamants...
    D'un coup de dés il joua aux zan-zan, aux zan-zi, aux anglais
    Ses pé-pé, ses mi-mi, son pa-pa, ses sou-sou
    Qu'il pé-pé qu'il perdit sur le coup...

    Car son rêve...
    C'était d'voir pousser l'gazon...
    Devant son pa-pa...
    Son palais en toutes saisons...

    Alors tout con, tout con-con, tout compte fait,
    Il s'installa chez nous, car chez nous pour ce qui est
    Du ga-ga du gazon on s'rait plutôt ga-ga trop gâté
    Tait un Shah, tait un Shah, un Pacha, un Pacha Shah Shah Shah,
    Shah Persan si puissant qui creu-creu, qui creusait des trou-trous,
    Des trous-trous pour trouver un fi-fi, un fi-fi, un filet, filet d'eau,
    Pour l'ga-ga, pour l'ga-ga, pour l'gazon, devans nos, devant nos, nos pa-pa,
    Nos palais en toutes saisons

    A savoir par coeur pour demain bien sûr Françoise. Bonne fin de journée et bisous rieurs !

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  4. Chat alors !!
    C'est vrai que c'est super ces pupilles.
    Bon week end Françoise
    Bisous

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  5. Chadélire Sconette!

    Mon Louis a trouvé un chaton errant, bien maigrichon, affamé apeuré... ce qu'il en est adevenu ? ..je te dis la suite ?

    Bisous bisous Françoise Bon week-end

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  6. Hisoire de chat dont on ne se lasse jamais...
    Bon w-e à toi et bises

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  7. Merci pour ton explication photos Françoise, je vais noter tout ça, mais avant de faire des merveilles je vais devoir trouver tout ce que mon appareil a dans le ventre et ce n'est pas simple. La technique et moi ne faisons pas bon ménage !

    Je te souhaite une bonne nuit avant de tout débrancher car l'orage se fait très très menaçant, dors bien, bisous !

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  8. Bonsoir Françoise (ou Francoise, d'ailleurs)
    Savais-tu que les chats blancs sont, tous, porteurs d'un gêne provoquant une surdité, partielle ou complète, pour beaucoup d'entre eux ? (surtout si leurs yeux sont bleus)
    Bon week-end , bises

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  9. Merci à vous de vos commentaires.

    Sconette, trop drôle cette chanson des frères Jacques ! Merci.

    Oui, bien sûr Lysounette, je connais la suite... vous l'avez adopté !... ;-))

    Oui Rom, je savais pour les chats blancs, j'ai un ami qui en a eu un pendant de longues années.
    Au fait... je préfère Françoise, tant qu'à faire... ;-)

    Bonne soirée et bonne nuit à vous. Moi, je file au lit.
    Je vous embrasse.

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  10. Bonjour Françoise,

    Je connais ce chat….

    De retour enfin parmi vous et j'en suis ravie, partir est aussi agréable que de revenir, d'autant que le séjour fut dense et chargé d'émotion, plus une grève surprise de la SNCF qui me laissa sur le quai de la quai un peu désappointée.. Voilà... je sais que tu es venue vers la nouvelle lune bleue, encore en chantier en va dire.... je t'en remercie et t'embrasse en te souhaitant un bon WE

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  11. Je suis heureuse de ton retour parmi nous, chère Mathilde. Tu nous as manqué.
    Bon week-end à toi aussi, et à très vite ! Je t'embrasse.

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  12. Sacrés minous... La mienne qui se met à miauler le soir ! Elle réclame son câlin !

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne