mardi 22 septembre 2009

Partage

Cet après-midi, je suis allée faire un tour sur le blog de Barbara, et la photo qu'elle a mise aujourd'hui, m'a fait penser à une Peinture de Vilhelm Hammershoi, dont une reproduction est restée longtemps affichée dans mon bureau.
Je trouve cette Peinture tellement douce, tellement délicate, tellement apaisante, je ne saurais dire pourquoi. Si, peut-être parce que cette femme vue de dos, me fait penser à ma mère (d'après des photos que j'ai vues d'elle lorsqu'elle était jeune). Elle me fait penser à ma mère, à sa douceur, à sa grâce.
Ce soir, j'ai envie de partager ce moment avec vous.


Vilhelm Hammershoi

7 commentaires:

  1. Douce, délicate, apaisante ...
    Comme tu as raison Françoise. Cette femme me rappelle ma grand-mère poète, la grâce de sa nuque, la tête légèrement penchée et le mouvement que l'on devine sans hâte.
    Oui, c'est ma grand-mère que je revois ici, cheveux relevés ... A chacun ses souvenirs.
    Cette photo est très belle.
    Je t'embrasse Françoise, et te souhaite une belle et douce nuit.

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  2. *** Bonjour Françoise ! ***

    Cette peinture est magnifique.
    Tu y retrouves le souvenir de ta maman et ça ne m'étonne pas, c'est très délicat.

    *** Bisous et bonne journée ! ***

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  3. Bonjour, Françoise.

    Evocation en douceur avec la nostalgie du souvenir.

    Merci beaucoup.
    Je t'embrasse.

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  4. Magnifique !!! je ne connaissais pas ce tableau, merci de le partager avec nous Françoise.

    Il est vrai que cette toile dégage beaucoup de douceur et de sérénité, je comprends qu'elle te plaise surtout si elle te raconte ta maman...

    Aujourd'hui chez moi, je rends un hommage à ma belle-mère, une femme formidable et courageuse.

    Je t'embrasse et te souhaite une douce journée.

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  5. j'ai me semble-t-il écrit un texte sur cette peinture... Une internaute proposait sur Hammershoï d'écrire des textes.

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  6. Ok... je vois maintenant, mais je ne connaissais pas ce tableau. Effectivement, un certain esprit. Parfois des photos nous rappellent des tableaux. Parfois c'est flagrant, parfois nous sommes les seuls à voir cette ressemblance. la photo comme le tableau parle à la partie sensible qui est en nous et donc, pas forcément aux autres, au même moment. Cette nuque fine, ces cheveux remontés et ce vêtement noir, presque austère, je revois ma grand-mère, mémé Lina... Lavigna de son vrai prénom....
    De gros bisous à toi Françoise et merci pour ce joli clin d'oeil.
    Barbara

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  7. Je suis contente que cette Peinture vous plaise, et vous rappelle des souvenirs à vous aussi.

    Belle et douce journée à vous.
    Je vous embrasse.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne