Tout serait plus simple si on ne t'avait pas inculqué cette histoire d'arriver quelque part, si seulement on t'avait appris, plutôt, à être heureux, en restant immobile. Toutes ces histoires à propos de ton propre chemin. Trouver ton chemin. Suivre son chemin. Alors que si ça se trouve on est fait pour vivre sur une place, ou dans un jardin public, là sans bouger, à faire que la vie passe, si ça se trouve on est un carrefour, le monde a besoin qu'on reste là sans bouger, ce serait une catastrophe si on s'en allait, à un moment donné, suivre notre route, mais quelle route ? les autres sont des routes, moi je suis une place, je ne mène à aucun endroit, je suis un endroit.
Alessandro Baricco (City)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
*** Hello Françoise ! ***
RépondreSupprimerIl est vrai qu'on nous a toujours enseigné "le bon chemin à prendre", "les chemins qu'il faut éviter"...
Est-il si important de savoir où nous allons et de savoir par quelle route nous sommes venus ?
De bon matin tu lances la discussion et je suis certaine qu'elle sera fructueuse ! :-)
*** GROS BISOUS A TOI FRANÇOISE ! ***
Rassure-toi Françoise, la vie ne passe pas sans "bouger"... ici aussi bon lundi, bonne semeine en fonction du temps que laissera la vie qui passe...
RépondreSupprimerj'aime bien ton "endroit" !
;-D
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerDonc, tout est possible.
Il suffit de choisir le meilleur endroit...
Bonne semaine.
Je t'embrasse.
Pas d'autre chemin que ... cela me rappelle une chanson ..
RépondreSupprimerPrendre un chemin détourné ce serait aussi une belle aventure, je vais rester à ma place aujourd'hui ..
Bisous à Toi Françoise ..
suivre son chemin ! voilà une belle détermination ! je suis comme Emiliane celà me rappelle une chanson (un titre méconnu de J J Goldman )
RépondreSupprimermerci oour ces mots !
une chanson pour toi Françoise :
http://www.wat.tv/video/jerry-ox-grande-maison-1tg7q_11shc_.html
belle nuitée !
@Merci Nancy. Gros bisous à toi aussi !
RépondreSupprimer@Tant mieux si tu aimes bien mon "endroit", Doume ;-)
@Oui, le meilleur endroit, tu l'as dit, Herbert.
@Emiliane, tu ne connais pas le nom de cette chanson ? J'aimerais la connaître...
@Merci Jean-Philippe ! Je suis allée écouter ta chanson. Une grande maison blanche, pleine de souvenirs d'un petit garçon. Très jolie chanson. Bravo !
Douce nuit à vous tous et merci de vos visites.
Je vous embrasse.
vivons simplement ce que l'on doit vivre, ici ou là en cheminant ou en restant sur place...seul ou accompagné; le mot important étant me semble-t-il vivre...
RépondreSupprimerMerci Françoise ! content que cette chanson un peu impudique t'ait touché ! belle soirée !
RépondreSupprimerPS: le titre de Goldman c'est "ton autre chemin" .
@Merci Jean-Philippe, pour le titre de la chanson de Goldman ! ça y est, je l'ai trouvée, tu l'entends ? ;-)
RépondreSupprimerBelle soirée à toi aussi !
@Tu as raison, Muse. L'important, avant tout, est de vivre et d'être en accord avec soi-même.
Belle soirée à toi.
c'est un peu ce que je fais ce qui explique mon peu de vivacité
RépondreSupprimersans doute, Muse...
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, et merci de tes visites.
Très beau texte! Et c'est vrai, j'ai passé et je passe encore beaucoup de temps à trouver mon chemin, ma voie. Je suis restée aussi là, sans bouger, à faire que la vie passe. Mais l'horloge tourne, le temps passe et je me retrouve dans le cycle infernal qui m'empêche de vivre l'instant présent : trouver sa route! La question est : suis-je réellement perdue?
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup votre blog qui éveille ma curiosité.
Vos articles sont intéressants et sensibles.
Merci Marlena pour tous les commentaires laissés ici et là, et pour tes mots.
RépondreSupprimerBelle journée à toi !