dimanche 7 mars 2010

une fois qu'on le découvre...

(...) j'ai compris que je ne vivrais pas éternellement. Il faut longtemps pour apprendre ça, mais, une fois qu'on le découvre, le changement intérieur est complet, on ne peut plus jamais redevenir tel qu'on était.


Paul Auster


Le départ de nos proches ou de tout être aimé nous fait prendre conscience, d'une façon parfois brutale, que nous ne sommes pas "immortels", et cela provoque forcément en nous un "changement intérieur". Comme le dit Paul Auster, nous ne pouvons redevenir ceux que nous étions avant. Nous ne voyons et ne ressentons plus les choses de la même manière, c'est évident. Même si la vie continue, nous ne sommes plus les mêmes, quelque chose en nous a changé, d'une façon irrémédiable.

6 commentaires:

  1. Une fois qu'on le découvre..
    je pensais que vous parliez de moi.
    En passant.. mes commentaires sur votre blog demeurent lettre morte.

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  2. sourire
    Cela aurait pu ;-)
    Je viens de commenter ton (le tutoiement, c'est mieux) dernier billet. Très juste et très intéressant le texte de Stépane Laporte que tu y as déposé. A lire, je le conseille.
    Bonne journée à toi, Atalante.

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  3. Bonjour, Françoise.
    Et malheureusement ( ou heureusement ) on le découvre assez tôt...
    Bonne semaine pour toi.
    Je t'embrasse.

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  4. Bonne semaine à toi aussi, Herbert.
    Je t'embrasse aussi.

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  5. Bonjour Françoise,
    "De toutes les empreintes de pas, celles de l'éléphant sont les plus larges ; de toutes les réflexions, la plus importante est celle qui porte sur l'impermanence."
    "Bouddha"
    Belle journée a toi.
    Christian

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  6. Bonsoir Christian,
    Merci pour cette citation du Bouddha.
    Je pense qu'il faut savoir accepter l'idée d'impermanence, pour pouvoir être bien avec soi-même. Savoir accepter que les choses puissent changer, les autres, nous, ce qui nous entoure, c'est important, oui.
    Bonne soirée à toi, Christian.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne