mardi 4 mai 2010

Femmes et hommes

PAROLES SUBLIMES de la chanson de Julos Beaucarne :

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,

ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...

On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,

alors le fleuve Amour coule tranquille,

les jours sont heureux sous les marronniers mauves,

Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,

alors soufflent les vents contraires,

le bateau tangue, la voile se déchire,

on met les canots à la mer,

les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.

La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;

La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire

ne peut plus supporter le son de votre voix.

Plus rien n'est négociable

On a jeté votre valise par la fenêtre,

Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,

Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?

Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?


Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent

Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents

ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même

Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,

Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,

alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,

Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie

et tant de temps à attendre des autres des signes,

des baisers, de la reconnaissance

Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,

Tout nous serait cadeau

Nous ne serions jamais déçus

On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même

Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin

Chacun est dans sa vie

et dans sa peau...

A chacun sa texture

son message et ses mots


Julos Beaucarne

6 commentaires:

  1. Merci ma Françoise pour ton invitation avant ma nuit.
    Ces mots ressemblent à ma tourmente. Etre l'amante de la vie dans l'équilibre naturel des forces, sans quêter rien, ni même l'espoir, ni même le souffle d'un printemps mais juste en recueillir le parfum le long du chemin.
    Tu avais raison ma Françoise, ce texte est beau, pourtant son début est si douloureux.
    Un gros bisou pour te souhaiter une très bonne nuit.

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  2. Bonjour, Françoise et merci pour ces paroles.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  3. comme ceci est beau !
    Chacun est dans sa vie
    et dans sa peau...
    A chacun sa texture
    son message et ses mots
    c'est peut être de là que viennent parfois les difficultés de communication !Bonne journée
    Sonia

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  4. Ravie de découvir ces pages , en plus avec Julos que j'affectionne particulièrement , j'ai mis son blog en lien dans mes sites préférés .
    bonne soirée et à bientôt!

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  5. Je suis vraiment heureuse que vous aimiez ce texte de Julos Beaucarne. Je le trouve magnifiquement beau, et je ne me lasse pas de le lire et de le relire !

    Gros bisous à tous, et merci !

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne