mercredi 3 novembre 2010

Ainsi que des faucons s'accouplant en plein vol, ...

Ainsi que des faucons s’accouplant en plein vol,
arrimés à l’amour,
quelques fois à la haine
Perdus dans les hauteurs
et refusant d’un geste vaste
la pesanteur et ses limites
Ainsi que des rêveurs en quête de réel,
explorateurs d’espace
et de franchissement
dans tous les lieux du dire,
par le rythme et le souffle
Passagers clandestins,
cachant nos désirs d’absolu par peur des dieux jaloux
nous errons et planons
ballotés d’amours en refus
d’espoirs fugaces en douleurs provisoires
cherchant des points d’ancrage
dans les sables mouvants
Ainsi que de grands fauves
En manque de tendresse

Colette Gibelin


Magnifique  ! Je re-découvre, ce soir, la poésie de Colette Gibelin...
Je la remercie infiniment de m'avoir donné son accord pour que je puisse ainsi déposer sur mon blog quelques-uns de ses poèmes.
.

13 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise

    Les courbes de l'amour sont belles dans ce poéme..
    Merci beaucoup.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  2. De toute beauté, ma douce Françoise... Un baume pour le coeur et pour l'âme.

    Merci pour ce partage et pour ta récente visite chez moi, ma "soeur-danseuse"! ;)

    Je t'embrasse bien tendrement, ma belle.

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  3. @Oui, Herbert, c'est ce que j'ai ressenti, moi aussi, en lisant ce poème.
    Merci à toi. Bel après-midi.
    Je t'embrasse.

    @Tu l'as dit, chère Rosie, un baume pour le coeur et pour l'âme.
    Je t'embrasse bien tendrement, moi aussi, Rosie.

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  4. Un texte très beau et fort bien écrit ! j'en suis baba vois tu !

    l'amour que décrit Colette Gibelin est poétique et romantique en diable !

    Merci Françoise !

    PS: je t'offre une nouvelle version d'une chanson que tu connais déjà :

    http://www.wat.tv/video/jerry-ox-mon-general-35z6d_2hh8l_.html

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  5. Oui, n'est-ce pas que ce texte est fort bien écrit! :-)

    Merci pour la nouvelle version, j'irai l'écouter sans tarder.

    Bonne fin de soirée à toi, Jerry!

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  6. Beau texte mais heureusement qu'il s'agit de poésie because des faucons s'accouplant en plein vol, bonjour les dégâts :-)
    Il me semble que seuls les martinets sont capables de cette prouesse aérienne(ce sont des oiseaux fascinants à bien des égards)
    Bisous

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  7. (sourire) Rom. Toujours le mot pour rire! et pour nous faire rire! ;-)
    Les martinets, -je suis allée voir sur Google-, ressemblent beaucoup aux hirondelles, ce sont des oiseaux très fins et très jolis. Ah bon, eux, ils peuvent?... ;-)
    Bisous à toi aussi, Rom.
    Bonne fin de journée.

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  8. Bonjour Françoise
    c'est un très joli poème:merci pour le partage.
    Je te souhaite un très agréable week-end
    ***bisous***
    Yves.

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  9. Je me suis laissée emporter sur les ailes des ces faucons avec beaucoup d'émotions.

    Merci pour cet agréable partage poétique.

    Je t'embrasse très fort chère Françoise.

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  10. Bonjour, Françoise.
    Je suis peut-être toujours dans les courbes de l'amour, mais je ne te vois plus sur tes blogs...
    Tu vas revenir vite...
    Je t'embrasse.

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  11. Merci pour vos mots, Yves, Laudith et Herbert.

    Herbert, j'étais partie faire une escapade à Besançon. Partie vendredi matin et rentrée hier soir, tard. Mais me revoici! Merci de te soucier de ma présence, ou plutôt de mon absence. :-)

    Belle journée à vous tous. Je vous embrasse.

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  12. Bonjour Françoise,
    merci de partager ce joli poème.
    Bonne journée..
    Bisous.
    Yvette

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  13. Merci à toi, Yvette.
    Belle journée à toi aussi.
    Bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne