En donnant la liberté, nous nous libérons aussi
Une autre découverte: nous ne sommes pas libérés tant que nous n'avons pas libéré les autres. Aussi longtemps que nous éprouvons le besoin d'avoir une influence sur d'autres individus, même par bienveillance, nous serons prisonniers de ce besoin. En leur donnant la liberté, nous nous libérons nous-mêmes.
(Marylin Ferguson)
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimerIl y a là un curieux paradoxe dans ce qu'énonce Marylin Ferguson.
Comment libérer les autres sans exercer une influence sur eux ?
Si nous n'exerçons aucune influence sur les autres, soit ces individus sont déjà libres, soit ils ne sont pas libres, non ? A mon avis, son énoncé est un sophisme, une pure vue de l'esprit car dans une relation l'influence est réciproque même si elle n'est pas équivalente : alors qui libère qui ?
Je ne suis pas convaincu par son message.
Bonjour Darthmagus,
RépondreSupprimerMerci pour ta réflexion très intéressante, et à laquelle je réfléchis depuis que tu l'as déposée.
Je te donne mon avis : je pense que Marylin Ferguson a voulu dire que nous nous créons des responsabilités par rapport à certaines personnes, nous les influençons sur certains points, par bienveillance, pour leur bien, du moins le pensons-nous, mais que ces personnes n'en ont pas toujours besoin, et que cela les embarrassent même parfois, mais elles n'osent pas toujours le dire. Et lorsque nous décidons d'arrêter de vouloir nous occuper d'elles ou de leur vie (de notre propre chef ou à leur demande), nous les libérons d'une certaine emprise que nous avions sur elles, et nous retrouvons nous aussi notre liberté, car nous avons lâché prise sur ce besoin de nous en occuper. Nous pouvons enfin penser à notre vie à nous, librement.
Je ne suis peut-être pas très claire et je suis peut-être tout à fait à côté du sens de cette citation, mais je la comprends ainsi.
Bel après-midi à toi, Darthmagus et merci pour ta visite.
FRANÇOISE
RépondreSupprimerMets donc tes citations à toi!!!
Elles sont beaucoup plus clair de certaines autres ;-)
Gros Bisous mon décodeur !!!
sourire, Marie
RépondreSupprimerBonne soirée à toi.
Plein de gros bisous.