mardi 21 décembre 2010

La relation virtuelle...

La relation virtuelle n'est ni réelle ni imaginaire. Elle est une troisième forme de relation appelée à prendre de plus en plus d'importance dans nos vies. (...)
Nous comprenons pourquoi la nouvelle forme de relation créée par les nouvelles technologies du virtuel passe encore si souvent inaperçue : elle est confondue tantôt avec une relation réelle et tantôt avec une relation imaginaire, alors qu'elle constitue justement une porte d'entrée entre les deux. Une porte qu'il appartient à chacun de pousser d'un côté ou de l'autre, car c'est chacun qui décide !
(Serge Tisseron)

(trouvée chez Pierre --> Alter Ego)

6 commentaires:

  1. Selon mon expérience, la relation virtuelle n'est pas imaginaire, elle est réelle.
    Les penseurs n'ont qu'une petite expérience de l'informatique et du virtuel, la plupart du temps ils en ont peur. Ils sont restés avec les idées de leur temps, c'est à dire que tout ça est allé trop vite pour eux et qu'ils ne se sont pas adaptés au monde.
    Ils me font penser à mon grand-père qui disait que Armstrong sur la Lune c'était du cinéma.
    La relation virtuelle est une nouvelle apparence de la réalité. J'ai tissé des relations honnêtes sur la toile et je les nouées "en vrai", elles durent toujours... parce que je les entretiens "virtuellement" dès que je le peux. La distance physique n'est pas abolie mais pas moins qu'avec un téléphone.
    On est pas entre le réel et l'imaginaire mais dans la nouvelle réalité. Il faudra que tous ces penseurs s'y fassent...

    RépondreSupprimer
  2. Voilà qui est dit, et bien dit, Philippe ! :-)

    Merci pour t'être exprimé si clairement.
    Si je puis me permettre, ce que tu dis, me plaît bien :-)

    J'ai, quant à moi, noué également de très fortes relations d'amitié au sein de la toile, et, en effet, il n'est pas question de parler de relations virtuelles, mais bien de relations réelles, comme tu l'expliques si bien.

    Bonne fin de soirée à toi, Philippe.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Françoise

    Ben, nous ne sommes pas si virtuels que ça. Nous ne sommes pas des lutins.

    En tout cas, on passe des moments charmants avec nos blogs.
    Et moi, T R O P contente, de te " connaitre " ;-)

    gros bisous Françoise et bonne journée.

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour Marie :-)
    Une tite pause pour te répondre ;-)
    et te dire que, moi aussi, je suis TROP contente de te connaître :-)
    et dire que c'est le hasard, tout ça... (sourire)
    comme beaucoup de choses, d'ailleurs. Le hasard fait toujours les bons choix (en principe)...
    Gros bisous à toi aussi, petite Marie.
    Bel après-midi à toi.

    RépondreSupprimer
  5. Françoise

    Ces temps ci, ta surcharge de boulot te rends un peu plus " virtuelle "
    que d'habitude (°-°)
    Gros bisous Françoise, bonne soirée.
    Et vive le hasard ;-)

    RépondreSupprimer
  6. Oui, Marie, je sais bien, mais comment faire ? J'ai vraiment une tonne de boulot, et si je veux partir vendredi, je ne dois pas chômer...
    Mais je ne suis pas virtuelle, non, je suis bien réelle, je t'assure (sourire).
    Plein de gros bisous, petite Marie.
    Douce nuit à toi.

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne