jeudi 3 février 2011

Il n'y aura jamais assez

Il n’y aura jamais assez
De caresses et de baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager
Que douceur tendresse et paix
Ma vie entière
Ni toi ni moi ne sommes faits
Pour la guerre
Nous sommes faits pour marcher
Résolument vers la lumière
Je ne veux plus entre toi et moi
Une quelconque intifada
Je ne veux plus te parler sabre
Je veux la grande paix sous les arbres
J’veux respirer l’air du matin
Tout frais, tout neuf qui fait du bien
Je veux remplir mes poumons d’air pur
J’veux de l’amour et pas des murs
De janvier jusqu’en décembre
Je ne veux naviguer que tendre
Je ne veux plus la moindre fusée
De longue ou de moyenne portée
Je veux un ciel bleu dégagé
Que le soleil puisse y jouer.

Julos Beaucarne


Allez visiter son blog, il y a de si belles choses. 
C'est ici --> ; Julosland

11 commentaires:

  1. Eh oui, c'est joli tout ça.
    Ah si seulement ça pouvait être vrai!... et durer....

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  2. Il est permis de rêver, Richard... :-)

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  3. Françoise

    bah, bien sur que ça existe !!!
    Le monde n'est en permanence en guerre, dieu merci.
    Merci pour ton joli billet et gros bisous ;-))

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  4. - Oui, heureusement, Marie, bien que... en ce moment... :-(
    C'est moi qui te remercie.
    Gros bisous à toi aussi.

    - Oui, simple et beau, Philippe, comme j'aime ! :-)
    Belle soirée à toi.

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  5. Bonjour, Françoise.

    Un si beau regard et un texte qui exprime ce que ses yeux disent.
    Merci beaucoup, Françoise.
    Je t'embrasse.

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  6. Bonjour Françoise

    C'est avec un plaisir évident que j'ai reçu ta visite chez moi , alors j'ai osé venir ouvrir ta porte et avec une belle émotion, je découvre et bois ce superbe poème qui en dit si long, si long...

    si tu le permets je reviendrais et t'ajoute à ma liste de blogs...je n'aurai pas osé...avant ce matin
    bisous

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  7. - Bonsoir Herbert,
    Je sais que tu aimes, toi aussi, Julos. Oui, quel texte et quel regard, douceur, amour...
    C'est moi qui te remercie.
    Bon week-end à toi.
    Je t'embrasse.

    - Bonsoir Nanou,
    Tu sais, le plaisir est réciproque :-)
    depuis le temps que l'on se croise ici et là.
    Et tu sais, tu pouvais oser avant, je n'ai vraiment rien d'intimidant... (sourire)
    Belle soirée à toi, Nanou, et bon week-end.
    Je t'embrasse.

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  8. Bonsoir Françoise,
    Je découvre Julos et j'aime beaucoup !
    De la douceur, de la douceur, oui, c'est que l'on veut.
    Je t'embrasse bien fort ma Françoise et je te souhaite une agréable semaine.
    PS: je passerai moins souvent, parce que je commence demain lundi
    une formation intensive en vue d'un emploi prochain de secrétaire.
    C'est une vraie chance pour moi.Alors je change pour un temps de priorité, je sais que le tu comprends.

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  9. Coucou Françoise

    Un peu de douceur dans ce monde de brutes !!

    Douce et agréable journée
    Je t'embrasse

    Claude

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  10. - Bonsoir Chantal,
    Tant mieux si tu commences une formation, c'est bien ! Je suis contente pour toi.
    Ne t'en fais pas pour nous, pense d'abord à toi, c'est le plus important.
    Je t'embrasse très fort, bon courage à toi.

    - Oui, tu l'as dit, Claude :-)
    Belle et douce soirée à toi.
    Je t'embrasse.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne