lundi 28 février 2011

Mourir d'aimer, avec Annie Girardot

Je l'aimais bien Annie Girardot. Elle m'avait profondément émue dans le film "Mourir d'aimer", le film y était sûrement aussi pour quelque chose.
Elle nous a quittés aujourd'hui, discrètement, sans faire de bruit. Alors j'ai envie de lui rendre un petit hommage avec un extrait de ce film, quand tout allait bien...


En savoir plus sur ce film --> Mourir d‘aimer

7 commentaires:

  1. Formidable Annie Girardot!
    Elle nous a fait rêver des fois et des fois à travers ses rôles. Elle était inimitable, tellement talentueuse.
    Au-revoir, Annie! Heureusement, il reste tes films!

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  2. Bonjour, Françoise.

    Je n'arrive pas à visionner la vidéo.
    Tu penses à elle.
    Moi aussi.
    Comment ne pas penser à elle ?

    Bonne journée.
    Je t'embrasse fort.

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  3. Je suis triste comme toi et comme la France entière ! Annie Girardot faisait tellement partie de notre vie ...Une immense comédienne à la gouaille et à la franchise délicieuse ! Nous ne l'oublierons jamais !

    bonne journée Françoise !

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  4. Françoise

    Je l'aimais beaucoup aussi.
    Bisous Françoise.

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  5. Oui, Annie Girardot était une immense comédienne, et tellement simple. Nous ne l'oublierons pas, non.

    Bonne fin de soirée à vous, et douce nuit.
    Je vous embrasse.

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  6. une gde dame tt simplement ,qui avait le gout d aimer et ne vivait que pr ca"aimer tjrs aimer"

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    1. Oui, c'est tout à fait cela, une grande dame qui avait le goût d'aimer...

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne