Si on veut transmettre quelque chose dans cette vie, c'est par la présence bien plus que par la langue et par la parole. La parole doit venir à certains moments, mais ce qui instruit et ce qui donne, c'est la présence. C'est elle qui est silencieusement agissante.
(Christian Bobin)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimerEffectivement la présence est importante, mais je préfère une présence dans le partage, car seul le partage est amour...
bonne et douce journée bises
C'est fabuleux pour moi, de me retrouver en présence de quelqu'un avec qui la parole n'est pas vraiment nécessaire. On comprend tout, on ressent tout comme l'autre.
RépondreSupprimerJe t'embrasse Françoise.
Et c'est bien, la présence, aussi bien que les mots ( je dirais )
RépondreSupprimercar ainsi Nanou ( par exemple ) sait que nous sommes présents durant son hospitalisation une présence, par la pensée.
Bisous Françoise.
- Oui, Marie, et on pense très fort à elle, pour que tout se passe bien.
RépondreSupprimerBisous à toi aussi :-)
- Jeanfi, la présence n'a pas toujours besoin de paroles, mais c'est chacun selon ses ressentis :-)
Belle journée à toi aussi. Bises.
- Marie (du Nord), oui, je pense aussi tout comme toi, et c'est fabuleux, comme tu le dis si bien :-)
Je t'embrasse aussi.
Bonsoir Françoise
RépondreSupprimerLa présence même silencieuse et très importante ,surtout si elle est partagée.
Il est parfois des présences apaisantes, même si elles sont silencieuses.( marc Levy)
Bonne soirée
**bisous***
Il est vrai que lorsque l'on se retrouve seul(e), c'est là que l'on voit combien une présence est indispensable.
RépondreSupprimerDésolée ^pour mon absence, mais je souffre d'un méchant lumbago.
Gros bisous et belle semaine chère Françoise.
- Bonsoir Yves,
RépondreSupprimerMerci pour cette citation de Marc Levy, elle rejoint celle de Christian Bobin.
Bonne soirée à toi aussi.
Bisous.
- Bonsoir Laudith,
Un méchant lumbago ? J'espère que tu te reposes, alors ? Il n'y a que ça pour le faire passer, du repos. :-)
Belle semaine à toi aussi, Laudith.
Je t'embrasse.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerSoit
Encore faut-il qu'elle ne soit pas pesante...
Merci beaucoup et pour tout.
Je t'embrasse.
Françoise.
RépondreSupprimerIl m'est impossible de passer un com sur la butineuse...qui, après tout, ne fait que se nourrir...
Mais la photo est très belle.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Bonsoir Herbert,
RépondreSupprimerSi la présence est pesante, ce n'est pas une bonne présence...
Tu n'as pas pu aller voir la butineuse gourmande ? Tu pourras la voir peut-être demain, elle n'aura sûrement pas terminé son repas :-)
Douce nuit à toi, Herbert.
Je t'embrasse.