mardi 5 avril 2011

Il faut faire attention aux mots...

Tout le monde dit et répète « je t'aime ». [...] Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champs. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.
(Erik Orsenna)

Tout cela pour dire que certains mots en arrivent à être vidés de leur sens, à ne plus avoir ni saveur, ni parfum, ni intensité, à force d'être répétés et utilisés à toutes les sauces. Leur sens premier finit par être banalisé.

Et je rajoute, suite aux premiers commentaires que j'ai eus, que bien sûr que oui ! qu'il ne faut pas hésiter à dire "Je t'aime", si on le pense vraiment et sincèrement !

12 commentaires:

  1. Il y a mot et mot. Certains sont sans importance. Celui-ci, si!
    Bonne soirée Françoise! Heureux de ton retour.

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  2. Bonsoir Richard,
    Tu vois, j'ai rajouté un petit commentaire sous cette citation, pour expliquer un peu le pourquoi de mon choix.
    Oui, me voilà de retour, et je vais essayer de rattraper ces prochains jours le retard que j'ai pris dans la visite de mes blogs amis.
    Bonne soirée à toi, bises.

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  3. Je ne l'entends pas si souvent que cela...

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  4. Françoise,

    quelques fois on ne le dis pas assez ...et l'on s'en rend compte souvent trop tard.
    bonne nuit

    Jo

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  5. - Ouvre grand les oreilles, Philippe ! :-)

    - Oui, c'est juste, Lady Jo, en effet.
    Bonne nuit à toi aussi. Bisous.

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  6. Bonjour Françoise
    La citation d'(Erik Orsenna) est très intéressante.
    Je suis d'accord avec ton analyse sur les mots qui sont banalisés et que l'on ne devraient jamais prononcés(haine, guerre,et bien d'autres.......
    Tous ces mots qui détruisent la vie.
    Je préfère les mots bleus qui se lisent avec le cœur:les mots d'amour, d'amitié......
    Il est vrai que l'on ne dit pas et que l'on m’écrit pas assez "je t'aime".
    Je te souhaite une très agréable journée .
    ...bisous...

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  7. Bonjour, Françoise.
    Non seulement il est trop tard pour les sauver, mais ils ont eu le temps de faire du mal.
    Merci beaucoup.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  8. j'ai presque été blessée en lisant ces mots, avant le petit plus ajouté...

    je ne dis jamais je t'aime par hasard..je ne sais pas faire, par contre je l'ai dit en le pensant , on me l'a dit sans le penser, on m'a repris ce qu'on m'avait donné , quand mon tour était passé, on a joué avec mes sentiments et ça ... c'est dur


    mais je en cesserai jamais de dire "je t'aime" à mon homme, mes enfants, mes amis, la nature, la vie..il y a mille façons de dire "je t'aime" et on ne le dit jamais trop, seul l'intensité et l'émotion qu'on met dans ces mots font la différence entre le faux et le vrai...

    bisous chère Françoise... j'en ai tant manqué enfant de ces mots qui font grandir, que je n'ai pas assez du reste de ma vie pour les dire aux autres... que j'aime... et pour en vouloir à ceux qui se sont moqués de moi;... qui aime selon le jour, l'heure, l'humeur ... cet amour là , ces je t'aime là, moi, je ne les aime pas !

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  9. Bonjour Françoise,

    C'est vrai tu as raison. Je ne dis "je t'aime" qu'aux deux hommes de ma vie....
    A qui d'autre le dire d'ailleurs... Un " je t'aime" se mérite....

    Et c'est si bon de l'entendre quand il vient de ceux qui font battre notre coeur...

    Bonne soirée à toi

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  10. - Aaah les mots bleus, Yves, évidemment... ce sont les plus beaux.. :-)
    Bisous à toi, et belle soirée.

    - Oui, tu as raison, Herbert, c'est tout à fait cela.
    Bonne soirée à toi. Je t'embrasse.

    - Merci pour ce long et riche commentaire, Nanou.
    Je comprends ce que tu expliques si bien.
    Gros bisous à toi, et belle soirée.

    - La blonde, que je crois avoir reconnue (?), dis moi donc, comment faire pour laisser des commentaires chez toi, je n'ai pas encore trouvé...
    Bonne soirée à toi aussi.

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  11. Sourire: Je verse une "pièce au débat"...après la lecture de ta Note et des commentaires:
    Le dernier numéro du magazine mensuel Philosophie a pour grand dossier "Je t'aime-Enquête sur une déclaration universelle". Voilà, vous savez ce que je vais lire ce weeh-end, cela a l'air très interressant.

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  12. Oh oh ! Louis-Paul, tu m'intéresses... (sourire)
    Tu nous feras un petit résumé de cette lecture ?... ;-)
    Belle fin de semaine à toi, et bon week-end.
    Je t'embrasse.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne