Un livre, c'est un navire dont il faut libérer les amarres... c'est un trésor qu'il faut extirper d'un coffre verrouillé... c'est une baguette magique dont nous somme le maître si nous en saisissons les mots...
(Michel Bouthot)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Et c'est un casse-tête inimaginable si l'on est toujours dérangé dans sa lecture.
RépondreSupprimerBonne soirée, Françoise!
Françoise
RépondreSupprimerJe suis perdue là ;-)
La lecture n'étant pas l'une de mes attractions favorites....
les navires... non plus...
Je passe donc juste de faire un ti-coucou et te souhaiter une bonne soirée.
Bisous Françoise
pour ma part, en tant que "jeune auteur" je souscris pleinement à la formule titre....
RépondreSupprimerBonsoir Françoise,
RépondreSupprimerCe n'est pas facile d'ajouter son grain de sel à une si belle citation.
J'aime ses mots...
RépondreSupprimer- En fait, ça dépend des livres qu'on lit, Richard. Mais en principe, il me faut à moi aussi du calme et du silence pour lire, pour bien m'imprégner de ce que je lis.
RépondreSupprimerBonne soirée à toi, Richard.
- La lecture... et les navires, non plus, Marie ?... (rire)
Belle fin de soirée à toi, tite Marie, et douce nuit.
Plein de gros bisous.
- sourire, Alain. Je n'ai pas encore commencé ton livre, mais je l'ai, il est chez moi ! :-)
- C'est vrai, Philippe. Peut-être qu'il n'y a pas grand-chose à dire, juste la lire et l'apprécier... :-)
- Cela ne m'étonne pas, Jeanfi, toi qui écris si bien et qui es un amoureux des mots :-)
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerC'est un objet dont il faut tourner les pages pour le rendre vivant...
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Une bouteille à la mer
RépondreSupprimerportée par la vague
il lui suffit d'accoster
- Bonsoir Herbert,
RépondreSupprimerOui, tu le dis joliment bien. Merci à toi.
Bonne soirée, et bon week-end.
Je t'embrasse.
- Que dire de plus, Jeandler...
Tes mots sont si poétiquement bien dits...
Merci à toi. :-)
un livre, c'est l'évasion...c'est la découverte du monde.... bises Françoise et bonne soirée....
RépondreSupprimerOui, c'est tout cela, ma Loula.
RépondreSupprimerBelle soirée à toi.
Et de gros bisous.