mardi 29 novembre 2011

comme une opportunité...

Tout ce qui vient à vous vient à vous parce que vous l'avez attiré; tout ce qui vient à vous vient à vous comme un défi et comme une opportunité. (Arnaud Desjardins)

6 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise

    Et quand la mer vient caresser nos pieds...l'évasion n'est pas loin qu'elle soit en prose ou en vers..

    Merci beaucoup.
    Je t'embrasse fort.

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  2. C'est très joliment dit, Herbert. :-)
    Belle journée à toi.
    Je t'embrasse fort.

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  3. Bonjour Françoise.
    Les chambres à gaz, tu parles d'un défi!
    No more comment.
    Je t'embrasse, Françoise, mais je tire la langue à A. Desjardins.

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  4. Oui, Rom, évidemment, cela dépend du contexte dans lequel on met ce texte... mais Arnaud Desjardins ne pensait sûrement pas à celui-ci... et bien heureusement, d'ailleurs.

    Je t'embrasse moi aussi,
    belle fin de journée à toi.

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  5. Ha ben là, si tu cites le maître forcément j'accoure Francoise.
    Il faut lire bien-sur "les chemins de la sagesse",ma bible!
    Très jolie soirée Françoise

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  6. sourire... Je le lirai, Christian :-)
    Très belle soirée à toi aussi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne