
vendredi 28 décembre 2007
jeudi 27 décembre 2007
La montagne Sainte-Victoire
Le refuge de Baudino
mercredi 26 décembre 2007
mardi 25 décembre 2007
C'était Noël 2007



dimanche 23 décembre 2007
samedi 22 décembre 2007
Méditation...
Certains le connaissent déjà.
Je le regarde régulièrement, et je ne m'en lasse pas... C'est pour vous.
http://www.club-positif.com/prophete.html
Passez un bon week-end ! Gros bisous à vous toutes et tous.
jeudi 20 décembre 2007
Complice de l'absolu
La femme n'est pas le cinquième élément mais le premier, parce qu'elle est la complice de l'absolu.
Bonne nuit à vous. Faites de beaux rêves...
N'attends pas...
Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais à tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, pour ce qu'elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés représentent soixante secondes en moins de lumière.
Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.
Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge mais avec l'oubli.
J'ai appris tant de choses des hommes …
J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur c'est dans la manière de l'escalader.
J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit point, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours.
J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se lever.
Dis toujours ce que tu sens, fais ce que tu penses.
Il y a toujours un lendemain, et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses : mais si jamais je n'ai plus que ce jour, j'aimerais dire à tous ceux que j'aime combien je les aime.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux …
Aujourd'hui peut … être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.
N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car, si demain ne vient pas, tu regretteras de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, trop occupé que tu étais.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de dire "je regrette", "pardonne-moi, s'il te plaît", "merci", et tous les mots d'amour que tu connais.
Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.
Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes.
Il faut qu'elles soit dites … avant que tout soit consommé …
Gabriel Garcia Marquez
Ce texte a été présenté comme la lettre d'adieu de l'auteur Gabriel Garcia Marquez avant sa mort.
mercredi 19 décembre 2007
Quels mots ?
Pour donner de la joie ?
Quels mots faut-il dire
Pour donner du bonheur ?
Faut-il dire amitié ?
Faut-il dire entente ?
Faut-il dire liberté aussi ?
Ou faut-il te prendre la main ?
Quels mots faut-il dire
Pour donner de l'Amour ?
Quels mots faut-il dire
Pour donner de la tendresse ?
Faut-il dire je t'aime ?
Faut-il dire toujours ?
Faut-il dire enfants aussi ?
Ou faut-il te prendre la main ?
Quels mots faut-il dire ?
Quels mots ?
Et si je ne dis rien, si je me tais ?
Si je te regarde simplement
Et si je te souris
Alors ma main prendra toute seule la tienne
Et tu entendras ces mots
Dans mon silence
Blandine
(J. Salomé : Apprivoiser la tendresse)
mardi 18 décembre 2007
Des yeux bienveillants
Vous ne trouvez pas que l'on dirait des yeux ?...
J'aime imaginer, et là vous allez dire que je suis vraiment une rêveuse, ou une "illuminée" au choix (sourire), j'aime imaginer que ce sont les regards bienveillants de toutes les personnes chères qui ont vécu ou séjourné dans cette maison, des regards bienveillants et protecteurs... Ne vous moquez pas...
D'ailleurs, lorsque je me trouve dans cette maison, je me sens calme, sereine et apaisée.
Voilà... je vous ai encore livré un petit peu de moi ce soir, un petit peu de mes rêves, un petit peu de mon imaginaire.
Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit, et vous embrasse fort.
lundi 17 décembre 2007
Born to run
Voici un peu de music country rock : "Born to run", interprétée par Mark Knopfler et Emmylou Harris.
J'aime cette musique. Je dirais même : j'aime beaucoup cette musique. C'est pour vous...
Le baiser

Couples fervents et doux, ô troupe printanière !
Aimez au gré des jours.
- Tout, l'ombre, la chanson, le parfum, la lumière
Noue et dénoue l'amour.
Épuisez, cependant que vous êtes fidèles,
La chaude déraison,
Vous ne garderez pas vos amours éternelles
Jusqu'à l'autre saison.
Le vent qui vient mêler ou disjoindre les branches
A de moins brusques bonds
Que le désir qui fait que les êtres se penchent
L'un vers l'autre et s'en vont.
Les frôlements légers des eaux et de la terre,
Les blés qui vont mûrir,
La douleur et la mort sont moins involontaires
Que le choix du désir.
Joyeux ; dans les jardins où l'été vert s'étale
Vous passez en riant,
Mais les doigts enlacés, ainsi que des pétales,
Iront se défeuillant.
Les yeux dont les regards dansent comme une abeille
Et tissent des rayons,
Ne se transmettront plus, d'une ferveur pareille,
Le miel et l'aiguillon,
Les coeurs ne prendront plus, comme deux tourterelles,
L'harmonieux essor,
Vos âmes, âprement, vont s'apaiser entre elles,
C'est l'amour et la mort...
Anna de Noailles
dimanche 16 décembre 2007
Câlinou du soir
Vivre, c'est naître lentement
Il serait un peu trop aisé
D'emprunter des âmes toutes faites.
Antoine de Saint-Exupéry
Le Lubéron (suite)
samedi 15 décembre 2007
jeudi 13 décembre 2007
L'imagination ne triche pas
E. Ionesco
Un petit coeur... dans mon bol
mercredi 12 décembre 2007
Est-ce qu'on sait où l'on va ?
Par hasard, comme tout le monde.
Comment s'appelaient-ils ?
Que vous importe?
D'où venaient-ils ?
Du lieu le plus prochain.
Où allaient-ils ?
Est-ce qu'on sait où l'on va ?
Denis Diderot
la mama
mardi 11 décembre 2007
Les rencontres de pur hasard...
Les rencontres de pur hasard n'existent pas.
C'est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevrons ou non le message.
Si, lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin, nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions, cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de message.
Seulement que nous ne l'avons pas découvert.
James Redfield (La prophétie des Andes)
Un petit tour dans le Lubéron
lundi 10 décembre 2007
Les roses de Saadi

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Marceline Desbordes-Valmore
dimanche 9 décembre 2007
... tu trouveras des bras ouverts
Daniel Desbiens
samedi 8 décembre 2007
Cesaria Evora
Cesaria Evora, surnommée la diva aux pieds nus, une voix sublime, des musiciens fantastiques, une musique envoûtante !...
Avec sa voix rauque et chaloupée, elle a popularisé la musique du Cap-Vert auprès du grand public mondial.
J'ai assisté à un de ses concerts, il y a deux ans, c'était magique ! Si elle chante près de chez vous, surtout n'hésitez pas, allez y ! vous ne regretterez pas...
C'est pour vous, ce soir... elle interprète Sodade.
vendredi 7 décembre 2007
Câlinou du soir
Légèreté de l'oiseau
Christian Bobin
Soyez les poètes de votre vie
Jacques Salomé, Bonjour tendresse, 1992
jeudi 6 décembre 2007
Ouvre la porte de ton coeur

Envoie-moi des mots doux
Efface en toi toutes tes craintes
Laisse entrer tes désirs les plus fous
Enveloppe-toi de mon étreinte
Ouvre la porte de ton coeur
Tes baisers sur ma bouche
Laisseront entrevoir des serments
Ne soit plus si farouche
Il y a trop longtemps que je t'attends
Ouvre la porte de ton coeur
La vie t'a mise sur mon chemin
Ce n'est pas un hasard
Viens je te tends la main
Prends-la avant qu'il ne soit trop tard
Ouvre la porte de ton coeur
Mon amour pour toi est sans limite
J’ai tant envie de t'aimer
Le temps passe bien trop vite
À tes pieds je dépose mes baisers
M.N Littlesun
mercredi 5 décembre 2007
Toi, je t'aimerai toujours
Elle se retourne contre le mur,
et elle dit seulement :
- Contente-toi de m'aimer tous les jours.
Daniel Pennac, La Petite Marchande de prose, 1989
mardi 4 décembre 2007
Cessez d'être gentil...

de Thomas d'Ansembourg,
Editions de l'Homme, 2004.
Résumé :
Nous sommes souvent plus habiles à dire leurs quatre vérités aux autres qu'à leur exprimer simplement la vérité de ce qui se passe en nous. Nous n'avons d'ailleurs pas appris à tenter de comprendre ce qui se passe en eux. Nous avons davantage appris à être complaisants, à porter un masque, à jouer un rôle. Nous avons pris l'habitude de dissimuler ce qui se passe en nous afin d'acheter la reconnaissance, l'intégration ou un confort apparent plutôt que de nous exprimer tels que nous sommes. Nous avons appris à nous couper de nous-même pour être avec les autres. La violence au quotidien s'enclenche par cette coupure : la non-écoute de soi mène tôt ou tard à la non-écoute de l'autre, le non-respect de soi mène tôt ou tard au non-respect de l'autre.
Cessez d'être gentil, soyez vrai ! est un seau d'eau lancé pour nous réveiller de notre inconscience. Il y a urgence à être davantage conscients de notre manière de penser et d'agir. En illustrant ses propos d'exemples percutants, l'auteur explique comment notre tendance à ignorer ou à méconnaître nos propres besoins nous incite à nous faire violence et à reporter sur d'autres cette violence. Pour éviter de glisser dans une spirale d'incompréhension, il s'agit de reconnaître nos besoins et d'en prendre soin nous-même plutôt que de nous plaindre du fait que personne ne s'en occupe. Ce livre est une invitation à désamorcer la mécanique de la violence, là où elle s'enclenche toujours : dans la conscience et le coeur de chacun de nous.
(...) Quand j'étais enfant, mon besoin d'affection était sans doute principalement satisfait par l'attention de ma mère et de mon père. En grandissant, j'ai pu nourrir ce besoin d'affection également par la relation avec mes frères et soeurs, puis avec les copains et les copines de classe et, plus tard, avec la première amie, les relations amoureuses et les amis. Durant plusieurs années de solitude affective, j'ai pu expérimenter le fait que le besoin existe même s'il n'est pas satisfait. Aujourd'hui, j'ai pris conscience que ce même besoin est sans aucun doute particulièrement et en premier lieu satisfait par ma relation avec ma femme et mes enfants ; mais en même temps, j'ai bien conscience que ce besoin est également satisfait par d'autres relations : la famille, les amis, les compagnons de travail, les personnes en accompagnement. J'ai également conscience que je peux nourrir ce besoin en me berçant d'une musique que j'aime, en me plongeant dans une forêt bruissante de feuillages, en contemplant la fin du jour ou l'arrivée du printemps avec émerveillement.
Je n'attends donc pas de ma femme et de mes enfants qu'ils comblent tout mon besoin d'affection.
Cette attitude comporte deux bienfaits. D'une part, je m'ouvre à l'extraordinaire potentiel d'amour du monde, ce que Rilke décrit sans doute par ce vers : "Une bonté prête à l'envol sur chaque chose veille." Je crois profondément que si nous étions prêts à goûter tout l'amour qui nous est proposé sans cesse sous les mille facettes du monde, nous serions tellement plus en paix. (...) (Extrait p. 97)
Très bon livre, très intéressant et déculpabilisant...
lundi 3 décembre 2007
Je t'aime et je ne t'aime pas
Puisque est double la façon d’être de la vie,
Puisque la parole est une aile du silence,
Et qu’il est dans le feu une moitié de froid
Moi je t’aime afin de commencer à t’aimer,
Afin de pouvoir recommencer l’infini
Et pour que jamais je ne cesse de t’aimer :
C’est pour cela que je ne t’aime pas encore.
Je t’aime et je ne t’aime pas, c’est comme si
J’avais entre mes deux mains les clés du bonheur
Et un infortuné, un certain destin.
Mon amour a deux existences pour t’aimer.
Pour cela je t’aime quand je ne t’aime pas
Et c’est pour cela que je t’aime quand je t’aime.
Pablo Neruda (La centaine d'amour)
Poème dédié à Mathilde Urrutia, sa femme ; l'un de ses poèmes que je préfère.
dimanche 2 décembre 2007
L'été
Bernard Lavilliers - L'Eté
envoyé par Bernard-Lavilliers
Un grand monsieur de la chanson française, une très belle chanson, un très beau clip...
C'est pour vous. Bonne soirée, bisous et à demain.
samedi 1 décembre 2007
Bon week-end à vous !
vendredi 30 novembre 2007
Agathe

Elle avait toujours le cœur qui boîtait un peu
Toujours le rire à fleur de larmes
Mais la tendresse pas consumée
La révolte pas consommée.
Elle avait le regard en attente du beau
Et cette douceur de la violence qui déchire un peu
Elle avait les gestes qui griffent et chantonnent bleu
Autour de l’abandon et de l’espérance.
Elle avait le goût amer du temps qui fuit
De l’espace qui s’évade trop vite
Du mouvement de la vie à retenir
Pour jongler encore un peu
Avec les mille possibles de l’attente.
Elle avait le sens de la passion
L’impatience de l’infini
La main qui dévoile les rêves pour les ancrer
Dans le réel et en faire un don.
Oui elle avait
L’offrance offerte et l’accueil
Qui multiplie la rencontre
Elle provoquait les jours à renouveler
Elle avait
La pudeur excessive de ceux qui savent
Leur blessure ouverte à jamais.
Tu étais Agathe la vie étourdissante
Inconsolable à jamais
Restée inachevée
Sur le désir
De vivre.
J. Salomé, Apprivoiser la tendresse, Ed. J'ai lu, p. 186-187
jeudi 29 novembre 2007
Recommencer avec lui...
Gabriel Garcia Marquez
mercredi 28 novembre 2007
Câlinou du soir
Pour maintenir un bon feu
Marnie Crowel
J'ai tant rêvé de toi

J'ai tant rêvé de toi
que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser
sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère ?
J'ai tant rêvé de toi
que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine
ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années,
je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi
qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi,
la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi,
tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu'il ne me reste plus peut-être,
et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie.
Robert Desnos
mardi 27 novembre 2007
You're the one for me
Une voix magnifique, une authenticité rare, une femme d'une sensibilité peu commune : Tracy Chapman, You're the One For Me
La vie
On ignore toujours la puissance des ressources de la vie.
Mais la vie c'est oser franchir les murailles que l'on dresse devant soi-même.
Oser dépasser les limites que l'on se donne.
La vie c'est toujours aller au-delà."
"On ne construit pas contre quelqu'un ou quelque chose.
Une vie, si on veut qu'elle soit pleine, ne doit pas être dressée contre mais pour quelqu'un ou quelque chose.
Pour.
Parce qu'une vie est une totalité, une seule plante. Et si l'on griffe au-dehors les autres, on griffe aussi soi au-dedans."
Martin Gray, Le livre de la vie
lundi 26 novembre 2007
Un petit tour en Provence
Babs (ma charmante belle-soeur) m'a envoyé des photos des calanques de Cassis, des calanques d'En-Vau et de Port Miou. Les voici, elles sont pour vous.
Merci à toi, petite belle-soeur, pour ces magnifiques photos.
FEMMES ET HOMMES
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne