jeudi 29 novembre 2007

Recommencer avec lui...

« Elle avait supplié Dieu de lui concéder au moins un instant afin qu’il ne s’en allât pas sans savoir combien elle l’avait aimé par-delà leurs doutes à tous les deux, et senti un désir irrésistible de recommencer sa vie avec lui depuis le début, afin qu’ils pussent se dire tout ce qu’ils ne s’étaient pas dit et bien refaire tout ce qu’autrefois ils avaient peut-être mal fait. »
Gabriel Garcia Marquez

5 commentaires:

  1. bonsoir,je suis entrain de lire ce beau roman de MARQUEZ,"L'amour au temps du choléra"je ne l'ai pas encore terminé mais le passage que vous citez est celui que j'ai le plus aimé.Fermina DAZA est pathétique à cet instant.j'attends de terminer l'oeuvre et on aura peutêtre l'occasion d'en discuter

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  2. Ce sera avec plaisir, moghrama, mais lorsque j'aurai moi aussi lu le livre, car je ne connais en fait que cet extrait...
    Je vais aller faire un petit tour chez vous, ou chez toi..., si ça ne t'embête pas que je te tutoie... à tout de suite !

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  3. Encore une fois félicitations pour le nouveau look de ton blog , je comprends que tu sois fière de l'avoir réalisé toute seule
    C'est surperbe et doux au regard. Bravo Françounette ...quelle avancée tu as fait depuis un mois
    qui va m'aider maintenant ? lol
    Bonne soirée et gros bisous

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  4. Pas facile de recommencer...pour moi cela n'a pas réussi!

    Tu as réalisé une très belle banière, j'aime beaucoup
    Bisous et bon week-end

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  5. Merci, ma Lysounette , tu es gentille ! oui, je suis assez fière... lol, mais j'y ai passé un sacré bout de temps...
    Je veux bien t'aider, moi ! fais moi signe quand tu veux.
    Bisous ma puce, bonne soirée.

    Désolée, pour toi Littlesun ; oui, ce n'est sûrement pas toujours facile de recommencer.
    Merci de ton passage et de ton compliment.
    Bonne soirée à toi. Bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne