jeudi 19 juin 2008

Posséder, c'est perdre

Posséder c'est perdre.
Sentir sans posséder, c'est conserver, parce que c'est extraire de chaque chose son essence.
Fernando Pessoa

7 commentaires:

  1. Je suis restée un moment à écouter Maurane...
    Que c'est beau...

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  2. Ce n'est pas désagréable de sentir sans posséder.

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  3. Difficile parfois d'instaurer une relation d'aimant / aimé sans que vienne sournoisement se glisser un désir, même infime, de possession. C'est en effet une erreur que de vouloir possèder l'autre, possèder sa vie, ses choix, ses pensées. Et pourtant, c'est souvent ce qui arrive dans un couple, ou dans d'autres types de relations aimantes, comme des parents trop possessifs vis à vis de leurs enfants.

    Nous sommes des individus, uniques, indépendants, et je l'espère, encore libres de nos actes et de nos pensées. Il faut préserver cela pour que la relation entre deux êtres puisse s'exprimer dans toute sa beauté, sa générosité. Pas toujours évident.

    Bon week end Françoise, merci pour ton mot chez moi ... Gros bisous... Et change d'ordi .. lol ;)

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  4. Merci Françoise, et bon week end à toi aussi... Pour moi le soleil ce week end ne sera pas mon soucis majeur ... tu verras si tu lis mon dernier article... j'ai honte.. je sais.. je suis inccorigible.. mais c'est mon dada j'y peux rien ;)...

    Et puis mieux vaut ça que faire des "bêtises" à gauche à droite non? ;)

    Gros bisous

    A très vite

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  5. Et si je rêve, moi, non pas de posséder mais d'être possédé, suis-je perdu?
    Sourire...
    Bises, Françoise.

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  6. Non, tu n'es pas perdu, Rom ;-)

    Merci à vous de vos commentaires.
    Passez un très beau week-end.
    GROS BISOUS.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne