lundi 28 juillet 2008

Bonne semaine

Si tu ne veux pas que meurent les fleurs de ton jardin, ouvre ton jardin.
A. Porchia.

7 commentaires:

  1. Bonjour, Francoise.
    Bonne semaine pour toi aussi.
    Je vais donc ouvrir le jardin.
    Bisous pour toi.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Françounette
    Moi aussi j'ouvre les portes de mon jardin
    Allez petites "zabeilles " venez le coeur de mes fleurs vous attendent bzzzzzzzzzz bzzzzzzzzz bzzzzzzzz

    RépondreSupprimer
  3. bonjour Françoise.... ouvre ton jardin, ouvre ton coeur... et oui, il faut toujours être près à accueillir !! tes roses aussi sont un poème....
    je reviens d'une promenade sur les bords du canal avant d'être rattrapée par la fournaise promise par la météo..je te souhaite une bonne journée

    RépondreSupprimer
  4. Ah j'apporte ma lecture et vais m'asseoir en ton jardin pour cette sérénité qu'il dégage. Merci gentille dame.

    RépondreSupprimer
  5. Bonne semaine ma belle Françoise
    bisous étoilés pour que ta vie soit remplie de bonheur

    RépondreSupprimer
  6. Ces si jolies roses me rappellent les roses du petit jardin de ma mère...et pour cette photo et mes souvenirs si doux au coeur...
    Merci Francoise! Bisous et Bonne semaine!

    RépondreSupprimer
  7. Merci à vous, pour vos si gentils mots.
    Passez une belle journée, colorée et joyeuse.
    Je vous embrasse fort.

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne