jeudi 3 septembre 2009

Trop tard... ou juste... tard ?

Je songeai que quand on a laissé passer le bon moment, quand on a trop longtemps refusé quelque chose, ou que quelque chose vous a trop longtemps été refusé, cela devient trop tard, même lorsqu'on l'affronte avec force et qu'on le reçoit avec joie. A moins que le "trop tard" n'existe pas, qu'il n'y ait que le "tard" et que ce "tard" soit toujours mieux que "jamais" ?
Bernhard Schlink

10 commentaires:

  1. Coucou, moi aussi je suis de retour , en forme et prête pour de nouvelles aventures!!!!
    gros bisous

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  2. Bonjour ma Françoise,
    Heureuse de te revoir.
    Quand c'est vraiment trop tard, je ne peux m'empêcher d'évaluer, avec quelque amerturme, la perte de temps.
    Une impression de "pourquoi, quand c'est du bonheur, c'est toujours pour les autres" et aussi, "pourquoi les bonnes choses ne m'arrivent que maintenant..."
    Et puis, je me rassure en me disant qu'un bonheur tardif vaut bien mieux qu'un nouveau malheur.
    Je t'embrasse très fort.

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  3. pour moi je pense qu'il n'est jamais trop tard

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  4. *** Coucou Françoise !!! ***

    Il n'est jamais trop tard... il faut s'en persuader !

    *** GROSSES BISES A TOI ***

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  5. Bonjour, Francoise.
    Tard, quelquefois.
    Trop tard, jamais.
    Mais je pose la question :pour quoi?

    Bonne journée pour toi.
    Je t'embrasse.

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  6. Il n'est jamais trop tard pour bien faire et jamais trop tard pour dire des mots qui font du bien !!
    le "mal à dire" comme dit Salomé doit etre considéré comme obsolète : libérons nos instincts !!
    belle rentrée à toi Françoise !

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  7. Trop tard est un point de non retour.
    Tard... l'espoir est encore là.
    Il ne peut jamais être trop tard car l'attente, malgré tout, nous ouvre d'autres horizons auxquels nous n'aurions jamais cru...

    Je reconnais que je suis un peu confuse mais je peux vous assurer que moi, je me comprends... rires !

    Bisou Françoise

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  8. @Non, tu n'es pas confuse, Bérénice, je t'ai tout à fait comprise... sourire

    @Je suis contente que tu soies de retour, Littlesun !

    @Oui, Marie, tu as raison de penser ainsi...

    @Pour qui, Herbert ? ou pour quoi ?...

    @Oui, Jean-Philippe, libérons nos instincts !...

    @Muse et Nancy : non, il n'est jamais trop tard.

    Merci pour vos commentaires, et bonne fin de soirée à vous.
    Je vous embrasse.

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  9. Tard.... Le temps fait souvent son travail, il sape ou il renforce.... Comme dit très justement Berenuce, si j'ai bien compris, le temps qui s'installe entre notre projet et sa possible réalisation permet de prendre aussi du recul pour mieux juger, mieux réfléchir mais tu sais quand tu veux vraiment quelque chose, quelque soit ce temps écoulé, il faut mettre tout en œuvre pour y arriver et y croire vraiment... Tu sais ce que dit Coelho "tout l'univers conspire...." Et si c'était pour que le tard ne soit jamais impossible?
    Je t'embrasse ma chère Francoise... Chez toi toujours des questions qui me touchent... Il n'y a pas de hasard dans les rencontres, même virtuelles!

    Barbara

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  10. Non, petite Barbara, il n'y a pas de hasard dans les rencontres, j'en suis persuadée, moi aussi.

    Je t'embrasse très fort.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne