lundi 5 juillet 2010

Une idée du monde...

Nous sommes trop inattentifs ou trop occupés de nous-mêmes pour nous approfondir les uns les autres. Quiconque a vu des masques dans un bal, danser amicalement ensemble, et se tenir par la main sans se connaître pour se quitter le moment d'après, et ne plus se voir ni se regretter, peut se faire une idée du monde.
(Vauvenargues)

Mais heureusement, tout le monde n'est pas ainsi... (sourire)

4 commentaires:

  1. FRANÇOISE

    ah, cette citation me plait bien!!!!
    Tout à fait cela....malheureusement, mais tu rattrapes bien avec ta dernière phrase!!!!

    En fait, je passais ici pour écouter anne vanderlove, et j'y trouve BARBARA.

    super!!!! merci

    bisous FRANÇOISE

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  2. Oui, Marie, il fallait bien mettre une fin positive à cette citation ;-)

    Barbara et Moustaki, oui, c'est pas mal, hein ?... ;-)

    Bonne nuit à toi, et gros bisous.

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  3. oh... c'est gentil ce que tu dis :
    laissez moi des petits mots,
    j'aime tant les lire....
    Je ne pense pas que le monde soit comme le dit Vauvenargues...le onde est fait de micros-mondes...et on y rencontre des gens sincères, qui s'aiment, qui s'écoutent, qui s'aident...
    Il fait une grosse chaleur... Je vais mieux...
    Bises Françoise et bonne journée

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  4. Bonjour ma chère Loula,
    Oui, bien sûr que l'on rencontre des gens sincères et vrais, et heureusement, c'est rassurant.
    Tu vas mieux ? Tant mieux, j'en suis contente, Loula.
    Oui, il fait encore chaud aujourd'hui, mais je te dirais que dans mon bureau, à travailler sans bouger, j'ai presque froid... oui, oui... ;-)
    Grosses bises à toi aussi, Loula.
    Prends soin de toi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne