mardi 14 décembre 2010

Aucune difficulté n'est en soi insurmontable...

Aucune difficulté n'est en soi insurmontable, seul est dangereux d'apporter des réponses anciennes à des situations nouvelles, de perdre le sens des proportions, de traduire les moindres désagréments dans les termes de l'Apocalypse. C'est pourquoi l'optimisme comme le pessimisme sont impropres en ce qu'ils manquent la vérité contrastée de notre univers, celui d'un funambulisme entre deux extrêmes. Ni désespoir ni béatitude, un éternel inconfort qui nous demande de nous battre alternativement sur plusieurs fronts sans jamais croire détenir la solution ou le repos.
(Pascal Bruckner)

2 commentaires:

  1. COUCOU FRANÇOISE

    Oui les extrêmes ne sont pas bons. Il est cependant difficile, de toujours trouver le juste milieu ( enfin, pour moi ) mais comme je le dis souvent "Si tout était facile....ça se saurait "
    Gros bisous FRANÇOISE

    RépondreSupprimer
  2. Ce qu'il ne faut surtout pas faire, c'est répéter les mêmes erreurs, Marie.
    Nous devons tirer une leçon de chaque erreur et c'est à nous ensuite de ne pas la répéter indéfiniment. Il faut évoluer en fonction de chaque nouvel obstacle. Sinon, ça ne sert à rien, sinon qu'à se faire du mal.

    Gros bisous, petite Marie.
    Bonne soirée à toi, et douce nuit. :-)

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne