lundi 13 décembre 2010

Nos relations avec les autres

Un peu ardu, mais pourtant, cela me parle...  :-)

Si nous admettons que rien de nous n'existe en soi, ni physiquement ni spirituellement, que personne ne peut se définir autrement qu'en relation avec l'extérieur et que nous sommes l'ensemble de toutes nos relations avec les autres et le monde, il devient évident que si nous abîmons nos relations, nous nous abîmons nous-mêmes... Donc, nous n'avons pas le choix : toute action négative par rapport à ce que nous considérons ordinairement comme extérieur à nous-mêmes nous abîme, non pas par contrecoup mais immédiatement parce que... c'est nous ! Nous sommes auto-constitués par nos relations avec l'extérieur. Ce n'est pas de la morale, c'est un fait brut.
(Laurent Nottale)

6 commentaires:

  1. Coucou FRANÇOISE

    Je te répond sur ton autre adorable super-blog.
    Ici je te fais pleeeeeeins de
    gros bisous.
    Bonne soirée FRANÇOISE

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  2. D'accord, adoraaaable Marie :-)
    Plein de gros bisous à toi aussi, et bonne fin de soirée.

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  3. Bonjour, Françoise

    Il n'est pas si idiot de penser que nous n'existons et ressentons que par les autres...
    Que serions- nous, seuls ?
    Bonne journée.
    Merci beaucoup.
    Je t'embrasse.

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  4. Oui, je le pense aussi, Herbert.
    Bonne soirée à toi.
    Je t'embrasse moi aussi.

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  5. Bonsoir Françoise.
    Je ne crois pas que nous existons par les autres mais avec eux (dans le meilleur des cas).
    Je n'adhère pas à l'osmose mais à l'échange, à une intégration sociale équilibrée et non aliénante, qui préserve notre individualité, notre libre arbitre.
    L. Nottale parle d'action négative puis dit plus loin "Ce n'est pas de la morale" Mais comment distinguer le bien du mal, le juste de l'injuste, le positif du

    négatif sans faire appel au concept de la morale?
    J'existe sans les autres et ils existent sans moi.
    Leur disparition m'affecte mais le monde continue sans eux tout comme il le fera sans moi.
    Le seul monde qui cessera à ma mort est mon monde intérieur.
    Les saints, totalement altruistes, dévoués corps et âme s'oublient peut-être(sans doute).
    Et il existe, à l'opposé, des monstres insensibles et sanguinaires, pleinement égoïstes.
    Je doute que ces derniers soient véritablement affectés par ce que la plupart des gens considèrent comme des actions maléfiques.
    Je ne suis ni un saint, ni un monstre.
    Je ne me résume pas à mes relations avec autrui pas plus que je m'identifie à mon seul monde intérieur.
    Je me situe entre ces deux extrêmes et je tente, autant que possible, de conserver ce fragile équilibre.
    Je t'embrasse.

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  6. Bonsoir Rom,

    Ton commentaire est très intéressant et très explicite, je ne vais donc pas le commenter à mon tour. Je te remercie juste de t'être si bien exprimé sur ce sujet, d'avoir parlé de tes ressentis, de comment tu te percevais, toi, dans la relation avec autrui, comment tu te situais dans cette relation. Une autre façon de voir que celle de L.Nottale, mais toute aussi intéressante et sujette à réflexion.

    Bonne soirée à toi.
    Je t'embrasse.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne