mercredi 8 décembre 2010

Voir un ami pleurer...

Encore une très belle chanson de Jacques Brel...


Les paroles --> ici

3 commentaires:

  1. Ma chère Françoise

    Lundi j’ai fait une mauvaise chute sur mon perron à cause du verglas, c’est ma tête qui a pris un mauvais coup, mes voisins sont intervenus et ont appelé le docteur, d’où mon silence depuis, je vais mieux à présent et peut reprendre le chemin des blogs.

    J'adore ce chanteur et prends grand plaisir à écouter cette belle chanson que tu nous mets en partage, merci beaucoup.

    Je t'embrasse très fort.

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  2. Bonjour, Françoise.
    C'est le festival "Brel".
    Tu as raison.
    Merci beaucoup.
    Je t'embrasse.

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  3. - Bonsoir Laudith,
    J'entendais ce soir, aux infos, combien il y avait eu d'accidents à cause du verglas. Tu t'es donc fait mal, toi aussi. Si tu vas mieux, tout va bien alors, heureusement.
    Jacques Brel, oui, c'est sa semaine :-)
    Je t'embrasse très fort, moi aussi.
    Bonne soirée et douce nuit à toi.

    - Bonsoir Herbert,
    Oui, tu l'as dit, c'est le festival "Brel" :-)
    mais ce sera fini pour quelques semaines :-)
    C'est moi qui te remercie.
    Bonne soirée à toi, et douce nuit aussi.
    Je t'embrasse.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne