La vie ne recopie jamais. Il n'est pas deux printemps identiques. L'essentiel est d'avoir gardé vivante, à travers les frimas, la souche originelle d'où peuvent surgir de nouveaux bourgeons.
Raymond-Léopold Bruckberger
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
C'est dans le pépin que réside la promesse du fruit...
RépondreSupprimerQue j'aime cette phrase, "La vie ne recopie jamais", et oui, cela me fait penser que si on laisse s'envoler de bons moments, ils ne reviendront jamais.
RépondreSupprimerLes vivaces se reproduisent à tous les ans, mais ce sont de nouvelles fleurs qui bourgeonnent, ainsi va la vie, voir les richesses qu'elle nous apporte, je ne parle pas de richesses matérielles, je parle de ce que nous laissons passer trop souvent par manque de temps.
Un beau coucher de soleil n'est jamais pareil non plus, faut prendre le temps de l'admirer.
Merci pour cette belle réflexion, ma belle amie.
Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimerTu crois toi? La vie, non, mais nous? Je suis toujours dans cette perpétuelle question. "Suis-je réellement dans ma vie"? Et les schémas reproduits, les substituts de vie... Bon, question trop grave pour un matin...
Oui, Photoeil, mais n'est-ce pas déjà défini dans le pépin? Peut-on infléchir la promesse?
Gros bisous Françoise et bonne journée.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots, sans cesse renouvelés.
Non seulement la vie ne se recopie pas, mais elle ne dure qu'une fois.
Alors, les printemps...
Bonne journée à toi et merci pour tout.
Bisous
Heureusement c'est l'essence de notre liberté.
RépondreSupprimerbonjour Françoise.... et oui, la vie ne nous donne pas une seconde chance de revivre...regarde donc à la télé ce soir" le monde selon Monsanto" sur Arte à 21H..tu vas entendre parler des ogm ; une enquête alarmante dit le journal, sur les dérives de l'agrochimie...
RépondreSupprimerbises
Merci pour vos commentaires toujours aussi intéressants et que j'aime lire.
RépondreSupprimerBonne nuit à vous. Bisous.